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Depuis la fin du XIXe siècle, les villes françaises cultivent une relation passionnelle et ambivalente avec l'automobile. Les grandes transformations urbaines du XXe siècle sont le fruit de ce mariage tumultueux entre d'un côté les territoires urbains, leurs habitants et leurs édiles et, de l'autre, la circulation automobile, les aménageurs et les responsables locaux qui s'y confrontent. Cette relation a la plupart du temps trouvé un certain équilibre, dans les projets, dans les réglementations comme dans les pratiques.
Comme un symbole, les grands investissements de transports en commun (métros à Marseille et Lyon et RER parisien) sont élaborés en même temps que les projets automobilistes tes plus démesurés. Mais depuis quelques années, cet équilibre est remis en cause au profit des centres-villes qui font l'objet d'opérations de reconquête des espaces urbains.