Ayant laissé le lecteur à la fin du volume précédent avec la pensée de saint Thomas d'Aquin, le présent volume aborde l'époque moderne. Pour l'évoquer, laissons la parole à l'auteur : " Trois chemins demeurent : la théologie chrétienne de l'abandon (d'Eckhart, en passant par les femmes mystiques, jusqu'à Ignace et au Grand Siècle, il n'y a qu'une seule famille spirituelle) , mais où demeure maintenant le monde ? Ensuite, le réancrage de la théologie devenue flottante dans l'Antiquité (de Nicolas de Cuse, par la Renaissance, l'âge baroque, l'Aufklärung, jusqu'à Goethe et Heidegger) , mais où demeure la différenciation de l'élément chrétien ? Enfin la philosophie de l'Esprit (depuis Eckhart et Nicolas de Cuse, encore une fois, à Descartes, Leibniz, Spinoza et aux idéalistes).
Mais quand l'esprit (humain) maîtrise tout être dans le concept, la gloire de l'être s'éteint. " (A propos de mon oeuvre, p. 65)
Ayant laissé le lecteur à la fin du volume précédent avec la pensée de saint Thomas d'Aquin, le présent volume aborde l'époque moderne. Pour l'évoquer, laissons la parole à l'auteur : " Trois chemins demeurent : la théologie chrétienne de l'abandon (d'Eckhart, en passant par les femmes mystiques, jusqu'à Ignace et au Grand Siècle, il n'y a qu'une seule famille spirituelle) , mais où demeure maintenant le monde ? Ensuite, le réancrage de la théologie devenue flottante dans l'Antiquité (de Nicolas de Cuse, par la Renaissance, l'âge baroque, l'Aufklärung, jusqu'à Goethe et Heidegger) , mais où demeure la différenciation de l'élément chrétien ? Enfin la philosophie de l'Esprit (depuis Eckhart et Nicolas de Cuse, encore une fois, à Descartes, Leibniz, Spinoza et aux idéalistes).
Mais quand l'esprit (humain) maîtrise tout être dans le concept, la gloire de l'être s'éteint. " (A propos de mon oeuvre, p. 65)