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Face à la globalisation, les métissages proposent de nouveaux paradigmes de mondialisation. Les populations antillaises et caribéennes ont une histoire commune, marquée du sceau indélébile de l'esclavage. Cette recherche veut montrer qu'elles se sont construites en tant que sociétés et cultures métisses. Originellement " africaines ", elles ont
connu un premier changement culturel au contact des Européens qui est à l'origine de leurs constructions identitaires et de leur développement social et économique.
Depuis les années 1950, elles émigrent dans les métropoles en France et en Grande-Bretagne, et y endurent une seconde phase d'acculturation. Les cas d'acculturation réussie
permettant une recomposition de leur identité et d'une personnalité culturelle stable sont minoritaires parmi ces populations. Ce travail examine la part jouée par les politiques d'immigration et d'intégration des deux Etats-nations : un système intégrationniste pour la France ; un système multiculturaliste pour la Grande-Bretagne.
Les répercussions sur les populations antillaises migrantes sont disparates et affectent la migration, les stratégies identitaires, les changements culturels et l'intégration des minorités
antillaises.