Quelle plus belle voix que celle d’Edna O’Brien pour raconter cette histoire.
Ces jeunes lycéennes enlevées par la secte de Boko Haram. Le cri de ces jeunes femmes, dont le corps sert à nourrir l’appétit bestial de leurs geôliers. Le cri d’un peuple qui ne peut que lutter contre ces forces obscures ou bien, par peur ou par idéal, se soumet à sa violence.
Mais ce n’est pas le roman d’une captivité, ce ne sont pas ces mois d’enfermement et de soumission dont il est tant question. Edna O’Brien va plus loin, plus tard, lorsque son héroïne revient, avec son bébé. Né durant sa réclusion. Pleine du sentiment de culpabilité et de honte, de souillure et de colère, elle se retrouve confronter à sa famille, à ses proches, aux hommes et aux femmes du village.
Et ce retour ne se fait pas sans difficulté ni contradiction. Rejetée par certains, accueille par d’autres, elle porte le poids de cette faute qu’elle n’a pas commise.
Mais quelque part, toujours, existe cette lumière qui nous promet un monde meilleur possible.
La langue est hallucinée, fiévreuse, encrée dans une réalité oscillant entre violence et altérité.
La langue percute et résonne au plus profond de nos complexités.
La langue brave les distances, il n’est pas de frontière autre que celle que les hommes posent entre eux.
Roman de l’horreur mais également roman de la reconstruction, de la laideur et de la générosité, Girl se fait l’écho de la condition féminine tellement malmenée.
Edna O’Brien possède cette voix qui nous permet à lire l’indicible et la révolte.
En ardente défenseur des droits et de la justice pour les femmes, elle nous livre un texte puissant, souvent terrible, mais tellement nécessaire !
Quelle plus belle voix que celle d’Edna O’Brien pour raconter cette histoire.
Ces jeunes lycéennes enlevées par la secte de Boko Haram. Le cri de ces jeunes femmes, dont le corps sert à nourrir l’appétit bestial de leurs geôliers. Le cri d’un peuple qui ne peut que lutter contre ces forces obscures ou bien, par peur ou par idéal, se soumet à sa violence.
Mais ce n’est pas le roman d’une captivité, ce ne sont pas ces mois d’enfermement et de soumission dont il est tant question. Edna O’Brien va plus loin, plus tard, lorsque son héroïne revient, avec son bébé. Né durant sa réclusion. Pleine du sentiment de culpabilité et de honte, de souillure et de colère, elle se retrouve confronter à sa famille, à ses proches, aux hommes et aux femmes du village.
Et ce retour ne se fait pas sans difficulté ni contradiction. Rejetée par certains, accueille par d’autres, elle porte le poids de cette faute qu’elle n’a pas commise.
Mais quelque part, toujours, existe cette lumière qui nous promet un monde meilleur possible.
La langue est hallucinée, fiévreuse, encrée dans une réalité oscillant entre violence et altérité.
La langue percute et résonne au plus profond de nos complexités.
La langue brave les distances, il n’est pas de frontière autre que celle que les hommes posent entre eux.
Roman de l’horreur mais également roman de la reconstruction, de la laideur et de la générosité, Girl se fait l’écho de la condition féminine tellement malmenée.
Edna O’Brien possède cette voix qui nous permet à lire l’indicible et la révolte.
En ardente défenseur des droits et de la justice pour les femmes, elle nous livre un texte puissant, souvent terrible, mais tellement nécessaire !