Giono m'a dit

Par : Gérard Calmettes
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  • Nombre de pages110
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions14,5 cm × 20,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-84479-166-5
  • EAN9782844791665
  • Date de parution07/03/2012
  • ÉditeurArmançon (Editions de l')

Résumé

La littérature m'avait, des années durant et soir après soir, tenu lieu de drogue révulsive pour atténuer l'ennui né d'une vie professionnelle subie plus que choisie. Lorsqu'un beau jour surgit Giono, dont je dévorai l'oeuvre avec avidité et dont, au détour d'un livre, je lus et relus cet apophtegme "Dites-moi que nous allons être heureux "tous ensemble", je fuis immédiatement du côté où j'ai des chances de pouvoir m'occuper moi-même de mon bonheur personnel." Il venait de mettre entre mes mains le drapeau de la liberté, faisant de moi une manière de Gavroche aux tempes grisonnantes lancé sur le chemin qui replace l'homme sur sa courbe originelle au sein de la nature.
Oui, ma dette est immense envers le petit "djiono" enfant d'immigré italien devenu le grand Giono qui para la littérature de couleurs inégalées et, en même temps que le drapeau de la liberté, me mit en main le stylo du bonheur, me lançant sur ses pas, du Morvan à Manosque, en passant par le Trièves et La Chapelle-du-Mont-du-Chat.
La littérature m'avait, des années durant et soir après soir, tenu lieu de drogue révulsive pour atténuer l'ennui né d'une vie professionnelle subie plus que choisie. Lorsqu'un beau jour surgit Giono, dont je dévorai l'oeuvre avec avidité et dont, au détour d'un livre, je lus et relus cet apophtegme "Dites-moi que nous allons être heureux "tous ensemble", je fuis immédiatement du côté où j'ai des chances de pouvoir m'occuper moi-même de mon bonheur personnel." Il venait de mettre entre mes mains le drapeau de la liberté, faisant de moi une manière de Gavroche aux tempes grisonnantes lancé sur le chemin qui replace l'homme sur sa courbe originelle au sein de la nature.
Oui, ma dette est immense envers le petit "djiono" enfant d'immigré italien devenu le grand Giono qui para la littérature de couleurs inégalées et, en même temps que le drapeau de la liberté, me mit en main le stylo du bonheur, me lançant sur ses pas, du Morvan à Manosque, en passant par le Trièves et La Chapelle-du-Mont-du-Chat.