Ghislaine Portalis. Trichos

Par : Blandine Chavanne, Alice Fleury

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  • Nombre de pages14
  • PrésentationBroché
  • Poids0.072 kg
  • Dimensions16,0 cm × 21,0 cm × 0,2 cm
  • ISBN978-2-917130-49-0
  • EAN9782917130490
  • Date de parution22/08/2011
  • ÉditeurBurozoïque

Résumé

Le travail de Ghislaine Portalis nous parle de sensualité et d’érotisme. Ce sont en effet deux thèmes récurrents dans le travail de l’artiste qui, après avoir réalisé des oeuvres mettant en oeuvre des interventions sur du papier, collages, pliages, lacération, etc., puis du papier peint dont les motifs reprenaient des éléments de décor, rideaux, tissu d’ameublement, a inventé depuis le milieu des années 1990, des objets au statut ambigü dans des couleurs très féminines, telles que le rose, inspirés de l’intime.
Jouant sur l’opposition entre le noir et le rose, l’artiste nous entraîne dans un univers contrasté où douceur et violence se conjuguent dans une apparente harmonie. C’est avec beaucoup de minutie et de précision que Ghislaine Portalis dessine dans de petits carnets tous les motifs que peuvent lui inspirer parfois l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, mais également toutes les sources disponibles du XVIIIe siècle, pour des projets d’installations ou de sculptures, de dessins ou de vidéos, l’artiste pratiquant les différentes techniques en fonction des projets.
Poussant son étude du XVIIIe siècle, l’artiste a trouvé une iconographie qu’elle va relire, transformer et nous restituer à travers des techniques très contrastées. Prenant pour motif des perruques, dont le caractère érotique est évident, elle les agrandit considérablement, jouant avec l’échelle, et les traite soit à l’encre et lavis, soit en évoquant le dessin en trouant le papier à l’aide d’une épingle.
Le thème du cheveu est récurrent dans le travail de Ghislaine Portalis, mais il est toujours traité comme un accessoire, le modèle étant volontairement désincarné, laissant ainsi au spectateur le soin d’imaginer de possibles acteurs ou utilisateurs. C’est avec un soin extrême que Ghislaine Portalis réalise ses dessins, retrouvant ainsi la préciosité d’un siècle qui inventa la modernité en développant l’esprit scientifique et critique, la réflexion politique et le goût de la liberté et de la tolérance, tant religieuse que morale.
Sans aucune nostalgie, l’artiste nous invite à relire notre époque à l’aune de certaines formes et images qui font écho aux collections présentées dans les salles permanentes du musée, qui dès lors trouvent une nouvelle actualité.
Le travail de Ghislaine Portalis nous parle de sensualité et d’érotisme. Ce sont en effet deux thèmes récurrents dans le travail de l’artiste qui, après avoir réalisé des oeuvres mettant en oeuvre des interventions sur du papier, collages, pliages, lacération, etc., puis du papier peint dont les motifs reprenaient des éléments de décor, rideaux, tissu d’ameublement, a inventé depuis le milieu des années 1990, des objets au statut ambigü dans des couleurs très féminines, telles que le rose, inspirés de l’intime.
Jouant sur l’opposition entre le noir et le rose, l’artiste nous entraîne dans un univers contrasté où douceur et violence se conjuguent dans une apparente harmonie. C’est avec beaucoup de minutie et de précision que Ghislaine Portalis dessine dans de petits carnets tous les motifs que peuvent lui inspirer parfois l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, mais également toutes les sources disponibles du XVIIIe siècle, pour des projets d’installations ou de sculptures, de dessins ou de vidéos, l’artiste pratiquant les différentes techniques en fonction des projets.
Poussant son étude du XVIIIe siècle, l’artiste a trouvé une iconographie qu’elle va relire, transformer et nous restituer à travers des techniques très contrastées. Prenant pour motif des perruques, dont le caractère érotique est évident, elle les agrandit considérablement, jouant avec l’échelle, et les traite soit à l’encre et lavis, soit en évoquant le dessin en trouant le papier à l’aide d’une épingle.
Le thème du cheveu est récurrent dans le travail de Ghislaine Portalis, mais il est toujours traité comme un accessoire, le modèle étant volontairement désincarné, laissant ainsi au spectateur le soin d’imaginer de possibles acteurs ou utilisateurs. C’est avec un soin extrême que Ghislaine Portalis réalise ses dessins, retrouvant ainsi la préciosité d’un siècle qui inventa la modernité en développant l’esprit scientifique et critique, la réflexion politique et le goût de la liberté et de la tolérance, tant religieuse que morale.
Sans aucune nostalgie, l’artiste nous invite à relire notre époque à l’aune de certaines formes et images qui font écho aux collections présentées dans les salles permanentes du musée, qui dès lors trouvent une nouvelle actualité.
Image Placeholder
Ninon Rutault, Blandine Chavanne
Grand Format
25,00 €
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Blandine Chavanne, Sophie Delpeux, Laurence Gateau, Pierre Gicquel, Inge Linder-Gaillard
25,00 €
Gina Pane
Blandine Chavanne
Grand Format
25,00 €