Georges Palante. La révolte pessimiste

Par : Tristan Velardo
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages234
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.285 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-343-11175-9
  • EAN9782343111759
  • Date de parution15/03/2017
  • CollectionOuverture philosophique
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierMichel Hastings

Résumé

Georges Palante, figure oubliée de la sociologie naissante, fut le théoricien d'une révolte intransigeante de l'individu face aux mécanismes oppressifs déployés par la société. Lecteur de Nietzsche et de Schopenhauer, ennemi déclaré des durkheimiens, socialiste non marxiste, farouche défenseur de l'individu, Georges Palante est un penseur iconoclaste qui n'a eu de cesse de développer une éthique individualiste et libertaire en vue du plein épanouissement des facultés et des potentialités individuelles.
Cependant, par un étrange paradoxe, l'éthique palantienne prend sa source dans une philosophie pessimiste qui offre à la révolte un caractère tragique et indompté : elle doit avoir lieu et ce, malgré la certitude de sa défaite. C'est précisément ce paradoxe que cet ouvrage entend questionner tout en offrant une introduction à l'oeuvre de Georges Palante. Interroger la possibilité d'une révolte pessimiste, c'est interroger ce moment de l'insoumission et de la désobéissance propre à la condition humaine.
Palante ouvre la voie qui inscrit la révolte et le mouvement du refus dans la constitution même de l'homme. Avec Albert Camus, Palante pourrait affirmer : "Qu'est-ce qu'un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s'il refuse, il ne renonce pas : c'est aussi un homme qui dit oui dès son premier mouvement."
Georges Palante, figure oubliée de la sociologie naissante, fut le théoricien d'une révolte intransigeante de l'individu face aux mécanismes oppressifs déployés par la société. Lecteur de Nietzsche et de Schopenhauer, ennemi déclaré des durkheimiens, socialiste non marxiste, farouche défenseur de l'individu, Georges Palante est un penseur iconoclaste qui n'a eu de cesse de développer une éthique individualiste et libertaire en vue du plein épanouissement des facultés et des potentialités individuelles.
Cependant, par un étrange paradoxe, l'éthique palantienne prend sa source dans une philosophie pessimiste qui offre à la révolte un caractère tragique et indompté : elle doit avoir lieu et ce, malgré la certitude de sa défaite. C'est précisément ce paradoxe que cet ouvrage entend questionner tout en offrant une introduction à l'oeuvre de Georges Palante. Interroger la possibilité d'une révolte pessimiste, c'est interroger ce moment de l'insoumission et de la désobéissance propre à la condition humaine.
Palante ouvre la voie qui inscrit la révolte et le mouvement du refus dans la constitution même de l'homme. Avec Albert Camus, Palante pourrait affirmer : "Qu'est-ce qu'un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s'il refuse, il ne renonce pas : c'est aussi un homme qui dit oui dès son premier mouvement."