Georges Bernanos, un chrétien dans la cité

Par : Cécile Delorme-Reboul

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  • Nombre de pages206
  • PrésentationBroché
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-940402-49-6
  • EAN9782940402496
  • Date de parution13/04/2012
  • ÉditeurAd Solem
  • PréfacierIsabelle Solari

Résumé

Comment évangéliser la Cité aujourd'hui ? Pour Bernanos, il s'agit d'abord d'une "besogne temporelle", même si elle est "ordonnée à des fins spirituelles". Pour l'accomplir, il faut non réinventer une "Congrégation du Saint Sacrement de l'Autel" mais recouvrer cette vertu humaine qu'est l'honneur. Un homme d'honneur est un homme véritable, capable de ne se laisser contraindre par aucune forme d'oppression, qu'elle soit violente ou sournoise, cléricale, militaire ou totalitaire.
Un homme d'honneur est un chrétien "naturel" puisqu'il n'offense ni la foi ni les moeurs. Mais l'inverse n'est pas vrai pour Bernanos : tous les chrétiens ne sont pas automatiquement des hommes d'honneur, ni des hommes libres. "Je crois les gens d'Eglise capables de former des chrétiens moyens, écrit-il, mais le chrétien moyen n'est pas l'Homme chrétien". A mesure que ce dernier a perdu en densité d'être et de grâce, la cité des hommes a gagné sur la cité de Dieu.
Alors la voix de "Jeanne, relapse et sainte" a retenti, puis celle de "Frère Martin". Dans ses romans comme dans ses écrits de combat, Georges Bernanos a répercuté le cri de leur âme baptisée mais déchirée par les divisions de la Cité. Non pour entretenir la nostalgie de la Chrétienté mais pour montrer comment l'Homme chrétien, s'il est fidèle aux exigences de sa foi, peut s'imposer au monde par une espèce de dignité, de solidité, qu'aucune leçon ne saurait donner.
Comment évangéliser la Cité aujourd'hui ? Pour Bernanos, il s'agit d'abord d'une "besogne temporelle", même si elle est "ordonnée à des fins spirituelles". Pour l'accomplir, il faut non réinventer une "Congrégation du Saint Sacrement de l'Autel" mais recouvrer cette vertu humaine qu'est l'honneur. Un homme d'honneur est un homme véritable, capable de ne se laisser contraindre par aucune forme d'oppression, qu'elle soit violente ou sournoise, cléricale, militaire ou totalitaire.
Un homme d'honneur est un chrétien "naturel" puisqu'il n'offense ni la foi ni les moeurs. Mais l'inverse n'est pas vrai pour Bernanos : tous les chrétiens ne sont pas automatiquement des hommes d'honneur, ni des hommes libres. "Je crois les gens d'Eglise capables de former des chrétiens moyens, écrit-il, mais le chrétien moyen n'est pas l'Homme chrétien". A mesure que ce dernier a perdu en densité d'être et de grâce, la cité des hommes a gagné sur la cité de Dieu.
Alors la voix de "Jeanne, relapse et sainte" a retenti, puis celle de "Frère Martin". Dans ses romans comme dans ses écrits de combat, Georges Bernanos a répercuté le cri de leur âme baptisée mais déchirée par les divisions de la Cité. Non pour entretenir la nostalgie de la Chrétienté mais pour montrer comment l'Homme chrétien, s'il est fidèle aux exigences de sa foi, peut s'imposer au monde par une espèce de dignité, de solidité, qu'aucune leçon ne saurait donner.