George Sand Et La Politique. " Cette Vilaine Chose... "

Par : Bernard Hamon

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  • Nombre de pages496
  • PrésentationBroché
  • Poids0.675 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 3,4 cm
  • ISBN2-7475-0654-1
  • EAN9782747506540
  • Date de parution23/05/2001
  • CollectionCritiques Littéraires
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

" Si jamais vous entendez dire que je me mêle de ce qu'on appelle la politique aujourd'hui, ne le croyez pas. Je n'ai point de goût et point de capacité pour cette vilaine chose. Je comprends trop ce qu'il y a au fond de cela pour y prendre de l'intérêt. Aussi je ne serai jamais de ceux qui crient aux armes. Mais si je me trouvais derrière une barricade, comme je sais que les bourgeois sont toujours de l'autre côté, je ne passerais pas de l'autre côté. On pourrait bien me trouver le lendemain parmi les morts, mais je n'aurais point conspiré pour cela. Voilà toute la politique que je comprends. Elle est simple et radicale. Pour pousser les partis à en venir aux mains, il faut connaître une foule de choses que je n'aimerais pas à connaître, et une foule de gens avec qui j'aime autant n'avoir point de relations. C'est le malheur des hommes politiques. J'ai le bonheur de ne pas être homme et de pouvoir conserver une candeur à toute épreuve. " (8 juin 1848).
" Si jamais vous entendez dire que je me mêle de ce qu'on appelle la politique aujourd'hui, ne le croyez pas. Je n'ai point de goût et point de capacité pour cette vilaine chose. Je comprends trop ce qu'il y a au fond de cela pour y prendre de l'intérêt. Aussi je ne serai jamais de ceux qui crient aux armes. Mais si je me trouvais derrière une barricade, comme je sais que les bourgeois sont toujours de l'autre côté, je ne passerais pas de l'autre côté. On pourrait bien me trouver le lendemain parmi les morts, mais je n'aurais point conspiré pour cela. Voilà toute la politique que je comprends. Elle est simple et radicale. Pour pousser les partis à en venir aux mains, il faut connaître une foule de choses que je n'aimerais pas à connaître, et une foule de gens avec qui j'aime autant n'avoir point de relations. C'est le malheur des hommes politiques. J'ai le bonheur de ne pas être homme et de pouvoir conserver une candeur à toute épreuve. " (8 juin 1848).