Gens de Bauduen. Avant la naissance, en 1973, du lac de Sainte-Croix, en Haute-Provence

Par : Eric Schulthess
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  • Nombre de pages170
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.22 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-336-40591-9
  • EAN9782336405919
  • Date de parution14/09/2023
  • CollectionLittérature et régions
  • ÉditeurL'Harmattan
  • TraducteurCéline Magrini
  • PréfacierMédéric Gasquet-Cyrus

Résumé

Ces gens de Bauduen, village provençal du Haut-Var, passèrent l'essentiel de leurs vies avant la naissance du lac de Sainte-Croix, mis en eau il y a tout juste un demi-siècle après la construction d'un barrage EDF. La plupart de ces femmes et de ces hommes grandirent dans des familles de paysans, à quelques kilomètres du Verdon, qui marquait la frontière avec les Basses-Alpes et qui alimente le lac.
Pour ces gens attachés à leur terre, la mise en eau du lac - même si elle épargna Bauduen de l'engloutissement - sonna comme la fin d'une époque heureuse. Le provençal fut la langue maternelle de presque tous ces personnages. C'est dans ce parler magnifique qu'ils nommaient le monde et échangeaient avec leurs parents et leurs camarades. Mais une fois à l'école, seul le français était autorisé. La traduction en provençal de ces portraits représente une infime réparation de l'injustice vécue alors par ces enfants de Provence, comme d'ailleurs de tant d'autres régions de France.
Ces gens de Bauduen, village provençal du Haut-Var, passèrent l'essentiel de leurs vies avant la naissance du lac de Sainte-Croix, mis en eau il y a tout juste un demi-siècle après la construction d'un barrage EDF. La plupart de ces femmes et de ces hommes grandirent dans des familles de paysans, à quelques kilomètres du Verdon, qui marquait la frontière avec les Basses-Alpes et qui alimente le lac.
Pour ces gens attachés à leur terre, la mise en eau du lac - même si elle épargna Bauduen de l'engloutissement - sonna comme la fin d'une époque heureuse. Le provençal fut la langue maternelle de presque tous ces personnages. C'est dans ce parler magnifique qu'ils nommaient le monde et échangeaient avec leurs parents et leurs camarades. Mais une fois à l'école, seul le français était autorisé. La traduction en provençal de ces portraits représente une infime réparation de l'injustice vécue alors par ces enfants de Provence, comme d'ailleurs de tant d'autres régions de France.