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"La gueule fendue jusqu'aux oreilles ! Génial ! Un bon coup de burin dans la tête ! Génial ! Croître, vieillir et mourir ! Génial ! Tout ça parce que ma femme est une pondeuse de concours ! Sniff ! Sniff ! Quel parfum atroce et divin ! Atrocement génial ! Divinement génital !" A chaque nouvelle humiliation, à chaque nouveau coup porté à leur dignité, les personnages des quatre nouvelles de ce recueil en redemandent.
Communiquer, disent-ils, Ordonne-moi d'exister, La mutation des êtres, C'est comme tu veux, Na, le ton est donné : les narrateurs, doubles de l'auteur, sont des faibles, moins soumis à la tyrannie de leur "petite-soeur" qu'à la spirale de leur désir masochiste. Un enfer (bouddhique) des passions où la jubilation et le rire, un rire sauvage, omniprésent, un rire nietzschéen, sauvent l'auteur et son oeuvre du cynisme et de la noirceur.