Partout, de façon insolente, le passage du virtuel au réel est suggéré. Dans les jeux vidéos, la musique rock techno, la passion pour les serial killers (Le silence des Agneaux, Seven), le rap des banlieues, les road-movies hallucinés (Tueurs Nés, Lost Highway)... Tout devient possible : la profanation d'une tombe, la dérive sanglante d'un psychopathe armé d'un fusil à canon scié dans une apothéose de lasers et de musique rock. Dans cet essai, qui est aussi un manifeste du désordre, l'auteur montre de quelle façon le pouvoir en place gère le chaos au nom de la toute puissante société de consommation.
En phase avec la désespérance de son siècle, il évoque Sade, Nimier, le Lafcadio de Gide, sur les rythmes de Prodigy, Kurt Cobain ou Metallica, s'attaque au "chaos-business" et propose de nouvelles stratégies :
"Dans un monde qui gère la violence pour des raisons de marketing, il faut opposer un pessimisme actif aux pleurnicheurs et autres annonceurs de grandes catastrophes... En terme de tactique militaire, dans le cadre particulier d'une guérilla, je dirais qu'il faut attaquer le système dans ses tabous. Ce sont des défenses illusoires, créées de toute pièce par les services d'intox et de propagande. C'est dans ses tabous, dans ses interdictions radicales, que le système est vulnérable".
C'est la déclaration de guerre d'un homme qui se veut libre, lucide, et sans illusions. Une vision terminale rarement montrée, car l'auteur n'a rien d'un écrivain en chambre et il se déplace lui-même dans les univers qu'il décrit.
Partout, de façon insolente, le passage du virtuel au réel est suggéré. Dans les jeux vidéos, la musique rock techno, la passion pour les serial killers (Le silence des Agneaux, Seven), le rap des banlieues, les road-movies hallucinés (Tueurs Nés, Lost Highway)... Tout devient possible : la profanation d'une tombe, la dérive sanglante d'un psychopathe armé d'un fusil à canon scié dans une apothéose de lasers et de musique rock. Dans cet essai, qui est aussi un manifeste du désordre, l'auteur montre de quelle façon le pouvoir en place gère le chaos au nom de la toute puissante société de consommation.
En phase avec la désespérance de son siècle, il évoque Sade, Nimier, le Lafcadio de Gide, sur les rythmes de Prodigy, Kurt Cobain ou Metallica, s'attaque au "chaos-business" et propose de nouvelles stratégies :
"Dans un monde qui gère la violence pour des raisons de marketing, il faut opposer un pessimisme actif aux pleurnicheurs et autres annonceurs de grandes catastrophes... En terme de tactique militaire, dans le cadre particulier d'une guérilla, je dirais qu'il faut attaquer le système dans ses tabous. Ce sont des défenses illusoires, créées de toute pièce par les services d'intox et de propagande. C'est dans ses tabous, dans ses interdictions radicales, que le système est vulnérable".
C'est la déclaration de guerre d'un homme qui se veut libre, lucide, et sans illusions. Une vision terminale rarement montrée, car l'auteur n'a rien d'un écrivain en chambre et il se déplace lui-même dans les univers qu'il décrit.