Fun House. Les années Rock&Folk

Par : Paul Alessandrini

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  • Nombre de pages278
  • PrésentationBroché
  • Poids0.378 kg
  • Dimensions14,8 cm × 20,9 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-36054-162-1
  • EAN9782360541621
  • Date de parution23/01/2015
  • Éditeurmot et le reste (Le)

Résumé

On est loin ici d'une musique hippisante, des mots peace and love : c'est plutôt WAR ; musique en révolte qui appelle à la guerre contre l'ordre établi, à la profanation d'une morale. Musique perverse, à l'image du chanteur, Iggy, qui descend dans le public pour se livrer à une agression physique caractérisée, de type sado-masochiste. Martèlement sans fin de la batterie, cris étranglés de saxophone, rugissement des amplis saturés – une sorte de tornade rouge, une lave incandescente qui déverse un flot ininterrompu de décibels.
La rock'n'roll music retrouve des équivalences de l'esthétique free jazz : au cri pur et tranchant du saxophone répondent la saturation des amplis, le larsen, la réverbération. Paul Alessandrini, dès son arrivée à Rock&Folk en 1969, témoigne tant de la sortie de Fun House des Stooges que de la rencontre au sommet entre Pink Floyd et Frank Zappa lors du festival d'Amougies. A la pointe des débats qui agitent le monde du rock dans les années soixante-dix, il va traquer en esthète les nouvelles tendances musicales, interviewant Robert Fripp, les New York Dolls, Can ou Bob Marley.
De l'héritage du Velvet aux prémices du punk dans le New York de 1976, des volutes de Tangerine Dream aux figures de David Bowie ou de Kraftwerk, c'est une décennie fertile qui s'écrit dans une langue subtile et visionnaire, au long d'articles devenus historiques.
On est loin ici d'une musique hippisante, des mots peace and love : c'est plutôt WAR ; musique en révolte qui appelle à la guerre contre l'ordre établi, à la profanation d'une morale. Musique perverse, à l'image du chanteur, Iggy, qui descend dans le public pour se livrer à une agression physique caractérisée, de type sado-masochiste. Martèlement sans fin de la batterie, cris étranglés de saxophone, rugissement des amplis saturés – une sorte de tornade rouge, une lave incandescente qui déverse un flot ininterrompu de décibels.
La rock'n'roll music retrouve des équivalences de l'esthétique free jazz : au cri pur et tranchant du saxophone répondent la saturation des amplis, le larsen, la réverbération. Paul Alessandrini, dès son arrivée à Rock&Folk en 1969, témoigne tant de la sortie de Fun House des Stooges que de la rencontre au sommet entre Pink Floyd et Frank Zappa lors du festival d'Amougies. A la pointe des débats qui agitent le monde du rock dans les années soixante-dix, il va traquer en esthète les nouvelles tendances musicales, interviewant Robert Fripp, les New York Dolls, Can ou Bob Marley.
De l'héritage du Velvet aux prémices du punk dans le New York de 1976, des volutes de Tangerine Dream aux figures de David Bowie ou de Kraftwerk, c'est une décennie fertile qui s'écrit dans une langue subtile et visionnaire, au long d'articles devenus historiques.
Rock Critic
Paul Alessandrini, Thierry Ardisson, François Armanet
19,80 €