" Il y avait foule, le 10 août 1862, à quatre heures devant le fameux " salon de conversation " de Baden-Baden. Le temps était délicieux... " Tout est lisse, calme, la surface est brillante, sans défaut. Mais, comme toujours chez Tourguenieff, la tempête couve dans l'âme des personnages.
A vingt ans, Grégoire Litvinof a passionnément aimé Irène Osinine. Ils devaient se marier quand Irène, avide d'argent et de réussite sociale, l'a quitté pour le général Ratmirof. Des années plus tard, à Baden, Grégoire, sur le point d'épouser sa cousine, la sage Tatiana, revoit Irène qui l'ensorcelle à nouveau. Quittera-t-elle son mari ? Et Grégoire ? Abandonnera-t-il Tatiana ? Mais la tempête n'éclatera pas. Elle éclate rarement chez Tourguenieff. Impuissants à vouloir, portés par de grands élans suivis aussitôt de rechutes, ses personnages portent en eux la conviction indéracinable que tout n'est que fumée.
" Il y avait foule, le 10 août 1862, à quatre heures devant le fameux " salon de conversation " de Baden-Baden. Le temps était délicieux... " Tout est lisse, calme, la surface est brillante, sans défaut. Mais, comme toujours chez Tourguenieff, la tempête couve dans l'âme des personnages.
A vingt ans, Grégoire Litvinof a passionnément aimé Irène Osinine. Ils devaient se marier quand Irène, avide d'argent et de réussite sociale, l'a quitté pour le général Ratmirof. Des années plus tard, à Baden, Grégoire, sur le point d'épouser sa cousine, la sage Tatiana, revoit Irène qui l'ensorcelle à nouveau. Quittera-t-elle son mari ? Et Grégoire ? Abandonnera-t-il Tatiana ? Mais la tempête n'éclatera pas. Elle éclate rarement chez Tourguenieff. Impuissants à vouloir, portés par de grands élans suivis aussitôt de rechutes, ses personnages portent en eux la conviction indéracinable que tout n'est que fumée.