Frontière(s) au cinéma

Par : Estelle Epinoux, Vincent Lefebve, Magalie Flores-Lonjou
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  • Nombre de pages552
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.886 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 4,2 cm
  • ISBN978-2-84934-402-6
  • EAN9782849344026
  • Date de parution16/05/2019
  • CollectionDroit & cinéma
  • ÉditeurMare et Martin Editions

Résumé

La notion de frontière est loin d'être univoque. Au singulier, elle désigne une ligne de démarcation qui sépare tout en incitant à la transversalité, faisant apparaître un espace plus ou moins flou à ses marges, la zone transfrontalière particulièrement propice aux échanges, tandis qu'au pluriel, les frontières prennent souvent le sens de limites constitutives de l'interaction humaine, mais pouvant aussi devenir outils de contrôle voire d'oppression.
La notion apparaît ainsi paradoxale, entre immobilisme et mouvement, tracé précis et espace fluctuant, ressource et menace. De cette plasticité de la notion, les cinéastes se saisissent et nous offrent des variations esthétiques autour des figures de la frontière (lignes de démarcation, postes-frontières, murs, migrants...). Medium de choix pour un observateur du phénomène frontalier, le cinéma permet de capter le réel, sa représentation cartographiée, tout en laissant une part substantielle à l'imaginaire du spectateur.
Cet ouvrage et les vingt-trois contributions qu'il contient mêlent, dans une démarche interdisciplinaire, l'analyse des questions juridiques et la nature esthétique des films étudiés. Complété par une bibliographie et une filmographie indicatives, il constitue un instrument de travail pour tout chercheur intéressé par les frontières, ici révélées par le 7e art.
La notion de frontière est loin d'être univoque. Au singulier, elle désigne une ligne de démarcation qui sépare tout en incitant à la transversalité, faisant apparaître un espace plus ou moins flou à ses marges, la zone transfrontalière particulièrement propice aux échanges, tandis qu'au pluriel, les frontières prennent souvent le sens de limites constitutives de l'interaction humaine, mais pouvant aussi devenir outils de contrôle voire d'oppression.
La notion apparaît ainsi paradoxale, entre immobilisme et mouvement, tracé précis et espace fluctuant, ressource et menace. De cette plasticité de la notion, les cinéastes se saisissent et nous offrent des variations esthétiques autour des figures de la frontière (lignes de démarcation, postes-frontières, murs, migrants...). Medium de choix pour un observateur du phénomène frontalier, le cinéma permet de capter le réel, sa représentation cartographiée, tout en laissant une part substantielle à l'imaginaire du spectateur.
Cet ouvrage et les vingt-trois contributions qu'il contient mêlent, dans une démarche interdisciplinaire, l'analyse des questions juridiques et la nature esthétique des films étudiés. Complété par une bibliographie et une filmographie indicatives, il constitue un instrument de travail pour tout chercheur intéressé par les frontières, ici révélées par le 7e art.