Frontalités. Censure et provocation dans la photographie contemporaine

Par : Michaël La Chance

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  • Nombre de pages206
  • PrésentationBroché
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-89005-916-2
  • EAN9782890059160
  • Date de parution13/07/2005
  • CollectionLe soi et l'autre
  • ÉditeurVLB Editeur

Résumé

La sécularisation de l'art nous oblige à démystifier notre rapport aux œuvres : il n'y a pas de perception esthétique pure. Ce fantasme survit dans l'idée que l'art ne peut être violent et obscène. En fait, il en va tout autrement : une image peut être à la fois une création artistique, une représentation pornographique et une revendication politique. Le fait de proposer une expérience esthétique n'exclut pas de pouvoir inciter à la violence ou à l'immoralité. C'est la frontalité des œuvres : là où elles affrontent et confrontent, là où leur diversité leur permet de mettre à l'épreuve les défenses de la société sur tous les fronts. Parmi les productions artistiques contemporaines, la photographie a joué un rôle de premier plan dans la reconsidération du rôle de l'artiste en tant qu'acteur du symbolique, notamment par son travail sur la figuration du corps. C'est donc sur ce corps photographique - pour ne pas dire pornographique - qu'il faut se pencher pour mieux saisir la portée des mutations que le corps social connaît depuis quelques décennies. Les œuvres de Mapplethorpe, Cadieux, Orlan, et plusieurs autres analysées ici, font la preuve que le corps est une préfiguration de l'ordre social et que le travail de détournement de ses images, lorsqu'il équivaut à une désorganisation du corps lui-même, provoque un déplacement des valeurs de notre société.
La sécularisation de l'art nous oblige à démystifier notre rapport aux œuvres : il n'y a pas de perception esthétique pure. Ce fantasme survit dans l'idée que l'art ne peut être violent et obscène. En fait, il en va tout autrement : une image peut être à la fois une création artistique, une représentation pornographique et une revendication politique. Le fait de proposer une expérience esthétique n'exclut pas de pouvoir inciter à la violence ou à l'immoralité. C'est la frontalité des œuvres : là où elles affrontent et confrontent, là où leur diversité leur permet de mettre à l'épreuve les défenses de la société sur tous les fronts. Parmi les productions artistiques contemporaines, la photographie a joué un rôle de premier plan dans la reconsidération du rôle de l'artiste en tant qu'acteur du symbolique, notamment par son travail sur la figuration du corps. C'est donc sur ce corps photographique - pour ne pas dire pornographique - qu'il faut se pencher pour mieux saisir la portée des mutations que le corps social connaît depuis quelques décennies. Les œuvres de Mapplethorpe, Cadieux, Orlan, et plusieurs autres analysées ici, font la preuve que le corps est une préfiguration de l'ordre social et que le travail de détournement de ses images, lorsqu'il équivaut à une désorganisation du corps lui-même, provoque un déplacement des valeurs de notre société.