Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dès qu'il parut contenir assez de lard, le porc, on lui troua la panse. Car un cochon, c'est fait pour saigner, tout comme les melons, aux parts bien...
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Livré chez vous entre le 3 octobre et le 12 octobre
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Résumé
Dès qu'il parut contenir assez de lard, le porc, on lui troua la panse. Car un cochon, c'est fait pour saigner, tout comme les melons, aux parts bien dessinées par le Bon Dieu, pour être découpés. Et puis ne serait-ce pas indécent de s'émouvoir, en temps de guerre, sur le sang d'une bête ? " Le sang c'est l'âme ", affirmait mon ami Jacob. Eh bien alors j'ai vu de l'âme gicler, asperger les fermiers, ruisseler dans la cour, et me tremper les pieds. N'y avait-il pas, en un bain si spirituel, de quoi devenir un autre homme ? Qui a perçu le cri d'une bête qu'on égorge, et constaté que les plus grandes douleurs, loin de se tenir coites, couinent comme des forcenés, en garde la gorge trop serrée pour encore raisonner. Désormais, moi je ne pourrais plus que représenter, par des images qui seraient comme des cris. " Que dire après Auschwitz ? ", demandèrent les survivants ; moi, pour perdre la voix, il ne me fallut que la saignée d'un cochon.