Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
François Auguste Ravier (1814-1895) a peint inlassablement les paysages du Dauphiné. Les villages de Crémieu et de Morestel, où il s'est successivement...
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François Auguste Ravier (1814-1895) a peint inlassablement les paysages du Dauphiné. Les villages de Crémieu et de Morestel, où il s'est successivement installé, deviennent vite, à l'instar de Barbizon, des foyers de rencontres et de travail de très nombreux artistes.
Son oeuvre ne peut pas pour autant être jugée dans le seul contexte régional. Au contraire, ses recherches doivent être rapprochées du travail d'autres grands artistes de son temps : de Corot, qu'il rencontra et dont l'exemple et les conseils furent déterminants, de Delacroix, un autre de ses grands maîtres, Courbet, Daubigny, Achard, Fontancsi l'élève italien...
Ravier a concentré l'essentiel de son art sur le paysage pur et les jeux de la lumière sur une nature passionnément observée. Ses tentatives pour rendre le frémissement de la nature, selon un mot de Corot, le conduisent ainsi à des audaces techniques de plus en plus radicales. Salué souvent comme précurseur de l'impressionnisme, Ravier nous apparaît plus proche de l'expressionnisme et toute son oeuvre traduit avant tout, lyriquement, un sentiment intérieur puissant.