Fragments épars pour un anarchisme sans dogmes

Par : Tomas Ibañez

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  • Nombre de pages382
  • PrésentationBroché
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions12,0 cm × 17,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-917051-07-8
  • EAN9782917051078
  • Date de parution30/04/2010
  • ÉditeurRue des Cascades

Résumé

Il n'y a aucun principe absolu, il n'y aucun critère qui ait des fondements fermes et définitifs ; les êtres humains ne peuvent chercher refuge dans rien qu'ils n'aient produit eux-mêmes. Il faut en finir avec la recherche de cohérences doctrinales impeccables, douter face à tout discours qui dissimule ses contradictions internes au lieu de les proclamer et regarder avec horreur les utopies qui rêvent de sociétés parfaitement harmonieuses. Subvertir les fonctionnements habituels et les usages établis, occuper les espaces, transformer les lieux de passage en lieux de rencontre et de parole, tout cela délie une créativité collective qui invente immédiatement de nouvelles manières d'étendre cette subversion et de la faire proliférer. Agiter les eaux de l'anarchisme pour qu'elles ne s'assoupissent pas dans un sommeil complaisant et ne cessent jamais d'être turbulentes. Rien ne saurait être remis au lendemain de la révolution, car elle n'est pas située dans l'avenir, elle n'a que le présent pour unique demeure et elle se produit dans chaque espace et chaque instant que l'on parvient à soustraire au système. La révolution n'est plus un but à atteindre, elle est toute dans le trajet lui-même.
Il n'y a aucun principe absolu, il n'y aucun critère qui ait des fondements fermes et définitifs ; les êtres humains ne peuvent chercher refuge dans rien qu'ils n'aient produit eux-mêmes. Il faut en finir avec la recherche de cohérences doctrinales impeccables, douter face à tout discours qui dissimule ses contradictions internes au lieu de les proclamer et regarder avec horreur les utopies qui rêvent de sociétés parfaitement harmonieuses. Subvertir les fonctionnements habituels et les usages établis, occuper les espaces, transformer les lieux de passage en lieux de rencontre et de parole, tout cela délie une créativité collective qui invente immédiatement de nouvelles manières d'étendre cette subversion et de la faire proliférer. Agiter les eaux de l'anarchisme pour qu'elles ne s'assoupissent pas dans un sommeil complaisant et ne cessent jamais d'être turbulentes. Rien ne saurait être remis au lendemain de la révolution, car elle n'est pas située dans l'avenir, elle n'a que le présent pour unique demeure et elle se produit dans chaque espace et chaque instant que l'on parvient à soustraire au système. La révolution n'est plus un but à atteindre, elle est toute dans le trajet lui-même.