Fortune la contrefaite. L'envers de l'écriture médiévale

Par : Catherine Attwood

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  • Nombre de pages206
  • PrésentationRelié
  • Poids0.41 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-7453-1680-6
  • EAN9782745316806
  • Date de parution01/11/2007
  • CollectionEtudes christiniennes
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

Prééminente parmi les figures du panthéon allégorique, Fortune exerce une influence prodigieuse et pourtant sournoise sur la conscience littéraire médiévale. Cette étude examine les rapports multiples qui lient ce personnage déconcertant, omniprésent dans la littérature du Moyen Age tardif, à l'auteur médiéval et à ses écrits. Bien que la critique récente ait évoqué de manières diverses la notion d'une Fortune " Patronne de la Rhétorique ", aucun ouvrage, n'a jusqu'à présent été consacré à l'approfondissement de ce thème.
Au coeur de cet ouvrage, se trouve l'exploration du lien fondamental entre le personnage équivoque de Fortune, tantôt favorable, tantôt contraire, dont l'inconstance constante est si souvent alléguée par les écrivains médiévaux pour expliquer les contradictions inhérentes à la condition humaine, et la prédilection marquée en faveur de la dialectique et du débat qui fait partie intégrante de grand nombre de textes des XIVe et XVe siècles.
Le caractère double de la déesse changeante trouve son écho dans les structures binaires de l'écriture médiévale. Ainsi, le règne de Fortune s'étend au-delà des croyances médiévales relatives à l'existence terrestre et se manifeste dans le style même de leur énonciation.
Prééminente parmi les figures du panthéon allégorique, Fortune exerce une influence prodigieuse et pourtant sournoise sur la conscience littéraire médiévale. Cette étude examine les rapports multiples qui lient ce personnage déconcertant, omniprésent dans la littérature du Moyen Age tardif, à l'auteur médiéval et à ses écrits. Bien que la critique récente ait évoqué de manières diverses la notion d'une Fortune " Patronne de la Rhétorique ", aucun ouvrage, n'a jusqu'à présent été consacré à l'approfondissement de ce thème.
Au coeur de cet ouvrage, se trouve l'exploration du lien fondamental entre le personnage équivoque de Fortune, tantôt favorable, tantôt contraire, dont l'inconstance constante est si souvent alléguée par les écrivains médiévaux pour expliquer les contradictions inhérentes à la condition humaine, et la prédilection marquée en faveur de la dialectique et du débat qui fait partie intégrante de grand nombre de textes des XIVe et XVe siècles.
Le caractère double de la déesse changeante trouve son écho dans les structures binaires de l'écriture médiévale. Ainsi, le règne de Fortune s'étend au-delà des croyances médiévales relatives à l'existence terrestre et se manifeste dans le style même de leur énonciation.