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Le sommeil des forêts / l'empêchaient de dormir / autant de rêves que de feuilles ! Le poète adresse son chant à la forêt où se tiennent les mots sans nom où se tient le poème du récitant illuminé qu'il est / Quand le Verbe se pose /coquelicot flambant / aux lèvres du Récitant illuminé / domaine sans nom qui en appelle au poète / où je fus l'effraie de passage / messagère des déserts / et du temps resserré / de ces forêts où se tient / la cambrure du monde / qui soudain se relève / dans le simple appareil / des choses incréés / que guette la naissance / à l'épreuve de la mélodie / Là les mots et les morts / qui gisent tête bêche / se confondent / en une contiguïté mélodieuse / comme si l'herbe et le verbe / s'étreignaient en sourdine / Le poète n'en viendra jamais à bout / par quel bout saisir le fil entortillé /.