
Folklore. Artistes et folkloristes, une histoire croisée
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- Nombre de pages224
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.894 kg
- Dimensions21,0 cm × 27,0 cm × 2,1 cm
- ISBN978-2-348-05972-8
- EAN9782348059728
- Date de parution12/03/2020
- ÉditeurCoédition Centre Pompidou-Metz/M...
- PréfacierSerge Lasvignes
- PréfacierChiara Parisi
- PréfacierJean-François Chougnet
Résumé
La définition même du folklore a suscité d'importantes polémiques : le terme, créé en Angleterre au milieu du xixe siècle et signifiant littéralement le savoir du peuple, sera rapidement banni des milieux intellectuels et scientifiques au XXe siècle à cause de récupérations idéologiques ou de l'amateurisme de spécialistes souvent autoproclamés. Le folklore serait un savoir légendaire transmis par voie orale et partagé par une communauté, sur un territoire défini.
Au-delà des objets et des savoir-faire qu'il génère, le folklore recouvre un patrimoine vivant et immatériel : dialectes, légendes, musiques et chants, danses, rites, fêtes, us et coutumes ponctuant le calendrier des saisons et des croyances. Cherchant des racines au sein même d'une culture indigène, les tendances folkloriques s'opposent, à l'origine, à la notion d'exotisme. Cette dimension identitaire a pu amener à faire revivre des pratiques jugées archaïques, menacées de disparition par l'industrialisation et la globalisation.
Selon les cas, ces processus de sauvegarde et de résurgences peuvent être motivés par des réflexes réactionnaires ou des tentatives de résistance culturelle, parfois sous l'emprise de stéréotypes. Pour autant, le folklore infiltre aussi de différentes manières des pans entiers de la modernité et de la création contemporaine. Loin des clichés d'un passéisme suranné et artificiel, les avant-gardes artistiques ont pu ainsi y trouver une source d'inspiration, une puissance régénératrice ou bien un objet d'analyse et de critique.
La définition même du folklore a suscité d'importantes polémiques : le terme, créé en Angleterre au milieu du xixe siècle et signifiant littéralement le savoir du peuple, sera rapidement banni des milieux intellectuels et scientifiques au XXe siècle à cause de récupérations idéologiques ou de l'amateurisme de spécialistes souvent autoproclamés. Le folklore serait un savoir légendaire transmis par voie orale et partagé par une communauté, sur un territoire défini.
Au-delà des objets et des savoir-faire qu'il génère, le folklore recouvre un patrimoine vivant et immatériel : dialectes, légendes, musiques et chants, danses, rites, fêtes, us et coutumes ponctuant le calendrier des saisons et des croyances. Cherchant des racines au sein même d'une culture indigène, les tendances folkloriques s'opposent, à l'origine, à la notion d'exotisme. Cette dimension identitaire a pu amener à faire revivre des pratiques jugées archaïques, menacées de disparition par l'industrialisation et la globalisation.
Selon les cas, ces processus de sauvegarde et de résurgences peuvent être motivés par des réflexes réactionnaires ou des tentatives de résistance culturelle, parfois sous l'emprise de stéréotypes. Pour autant, le folklore infiltre aussi de différentes manières des pans entiers de la modernité et de la création contemporaine. Loin des clichés d'un passéisme suranné et artificiel, les avant-gardes artistiques ont pu ainsi y trouver une source d'inspiration, une puissance régénératrice ou bien un objet d'analyse et de critique.