Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Parmi les femmes aimées par Flaubert, la plus mystérieuse de toutes est Juliet Herbert, dont il ne subsiste aucun portrait ni aucune lettre. Hermia...
Lire la suite
Parmi les femmes aimées par Flaubert, la plus mystérieuse de toutes est Juliet Herbert, dont il ne subsiste aucun portrait ni aucune lettre. Hermia Oliver raconte ici sa quête de cette Anglaise, qui fut la gouvernante de Caroline, la nièce de Flaubert, puis pendant vingt ans une des proches du romancier. En recourant aux recensements, aux testaments, aux registres paroissiaux et aux lettres échangées entre divers correspondants, l'auteur revient sur les années que Juliet a passées à Croisset, ainsi que sur les voyages de Flaubert en Angleterre et les séjours de Juliet à Paris. Au fil des indices qui permettent de suivre l'histoire de Juliet, c'est aussi un nouveau portrait de Flaubert qui se dessine, très différent du misanthrope peint par certains de ses biographes. L'ouvrage aide à comprendre comment il intégrait des souvenirs de voyage à ses écrits, et pourquoi il ne subsiste aucune lettre échangée entre lui et Juliet.