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D'un côté un jeune écrivain marié à une femme excentrique, beau, talentueux, icône de l'Ere du Jazz, et qui, dès son premier roman, L'envers du paradis, connaît un succès foudroyant. De l'autre, la chute vertigineuse d'un couple qui sombre dans l'alcool, la pauvreté et la folie. Celui que Philippe Sollers appelle le " vaincu exemplaire " et Eric Neuhoff le " romantique absolu " est avant tout un écrivain qui, toute sa vie, tente de régler le conflit entre son besoin irrésistible d'écrire et " un concours de circonstances acharnées à l'en empêcher ".
Fitzgerald ne ment jamais ni quand il se saoule, ni quand il se bat, ni quand il fait face aux humiliations, ni quand il revendique son goût du travail bien fait, ni quand il erre de casinos en hôtels. On le découvre ici dans son intimité, en père attentif qui s'occupe de sa fille Scottie, ne délaisse jamais Zelda, et qui se ruine la santé pour gagner l'argent nécessaire à l'entretien de gon petit monde.
Quand il meurt en 1940, il n'a que 44 ans, plus un sou en poche, et ses livres ont déserté les rayons des librairies. Il venait de se remettre au travail et avait entrepris l'écriture du Dernier Nabab.
Intéressant
Ayant redécouvert Gatsby peu de temps avant cette lecture, j'ai trouvé les pages consacrées au roman, dans lesquelles on sent toute l'admiration de l'auteure pour ce roman, très intéressantes. Jacques Tournier, traducteur, explique la difficulté de traduire les expressions présentes dans ce roman. J'ai aussi trouvé que l'auteur était à la fois l'inverse et le double de Gatsby, l'un et l'autre donnant de grandes fêtes mais Gatsby ayant trouvé l'argent mais pas l'amour alors que Scott avait trouvé Zelda mais passait son temps à courir après l'argent. De plus, Daisy et Zelda m'ont paru aussi superficielles et antipathiques l'une que l'autre.