Fille de l'Okavango. De Namibie au Botswana, peuples herero et bushman

Par : Serge Rubio
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  • Nombre de pages168
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-84924-329-9
  • EAN9782849243299
  • Date de parution14/08/2013
  • CollectionRoman historique
  • ÉditeurCygne (Editions du)

Résumé

Pas à pas, l'instinct de survie, animal, s'insinua, progressa, sortit vainqueur d'une âpre lutte contre les démons, finit par éloigner la panique des jours précédents. L'idée avait germé, grandi. Elle l'envahissait, inondant les méandres de son esprit. Le souvenir de paroles entendues lui revenait en mémoire, ne le quittait plus, virait à l'obsession : là-bas, plus à l'Est, une puissante rivière nommée Okavango ne se jetait pas, comme toutes les autres, dans la mer mais formait un immense delta dont les tentacules fouillaient l'aridité du Kalahari.
Là-bas, lui avait-on dit, personne n'avait à suivre l'éléphant, plus grand, gris, différent de celui, couleur poussière, qu'il épiait depuis des jours. Là-bas, dans ce labyrinthe, l'eau abondait paraît-il. Il irait là-bas. Ici, la rivière ne formait en saison sèche qu'un lit pulvérulent bordé du vert de la double haie d'arbres permettant la différence d'avec le désert : le sable sinuait dans le sable, un enfer.
Pas à pas, l'instinct de survie, animal, s'insinua, progressa, sortit vainqueur d'une âpre lutte contre les démons, finit par éloigner la panique des jours précédents. L'idée avait germé, grandi. Elle l'envahissait, inondant les méandres de son esprit. Le souvenir de paroles entendues lui revenait en mémoire, ne le quittait plus, virait à l'obsession : là-bas, plus à l'Est, une puissante rivière nommée Okavango ne se jetait pas, comme toutes les autres, dans la mer mais formait un immense delta dont les tentacules fouillaient l'aridité du Kalahari.
Là-bas, lui avait-on dit, personne n'avait à suivre l'éléphant, plus grand, gris, différent de celui, couleur poussière, qu'il épiait depuis des jours. Là-bas, dans ce labyrinthe, l'eau abondait paraît-il. Il irait là-bas. Ici, la rivière ne formait en saison sèche qu'un lit pulvérulent bordé du vert de la double haie d'arbres permettant la différence d'avec le désert : le sable sinuait dans le sable, un enfer.