En comparaison de la place qu'y occupe le rêve, le sommeil se fait rare au cinéma. La figure du dormeur, immobile et repliée sur elle-même, risque en effet de remettre en question la mobilité de l'image ou de venir troubler la dynamique du récit. Pourtant, si l'on y prête attention, il apparaît que le sommeil traverse discrètement toute l'histoire du cinéma. En mobilisant un corpus varié - d'Ernst Lubitsch, Kenji Mizoguchi, Fritz Lang à Alain Resnais, Chantal Akerman, Tsai Ming-Liang ou Apichatpong Weerasethakul -, cet ouvrage collectif propose d'analyser diverses manières dont le sommeil affecte les formes filmiques et narratives et, par-là, réfléchit la subjectivité individuelle comme les manières de faire société.
En comparaison de la place qu'y occupe le rêve, le sommeil se fait rare au cinéma. La figure du dormeur, immobile et repliée sur elle-même, risque en effet de remettre en question la mobilité de l'image ou de venir troubler la dynamique du récit. Pourtant, si l'on y prête attention, il apparaît que le sommeil traverse discrètement toute l'histoire du cinéma. En mobilisant un corpus varié - d'Ernst Lubitsch, Kenji Mizoguchi, Fritz Lang à Alain Resnais, Chantal Akerman, Tsai Ming-Liang ou Apichatpong Weerasethakul -, cet ouvrage collectif propose d'analyser diverses manières dont le sommeil affecte les formes filmiques et narratives et, par-là, réfléchit la subjectivité individuelle comme les manières de faire société.