Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" 6 août 1847. Toujours très chaud - ce temps est insupportable. [...] J'ai porté une femme que j'ai étendue sur l'herbe pour qu'elle bénéficie...
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" 6 août 1847. Toujours très chaud - ce temps est insupportable. [...] J'ai porté une femme que j'ai étendue sur l'herbe pour qu'elle bénéficie d'un peu d'ombre en attendant qu'on l'emmène. J'ai porté deux garçons et une fillette, de cinq ou six ans, et un homme de mon âge qui pesait moitié moins que moi. Puis un des employés du Dr Douglas m'a aperçu et il est accouru, irrité et inquiet : on avait besoin de moi à l'hôpital, dans l'un des hangars. Qu'est ce que je fabriquais au bord de l'eau à soulever des corps comme un domestique ? Je suis écartelé. Où que je sois, quoi que je fasse signifie seulement que je néglige un autre endroit où je devrais être et une autre tâche. J'ai renoncé presque entièrement au sommeil et il ne me manque plus. " En 1847, des milliers d'Irlandais, atteints d'une fièvre mortelle encore mal connue, débarquent chaque jour plus nombreux sur les rives du Saint-Laurent. Ils fuient la famine qui ravage leur pays. Lauchlin, un jeune médecin inexpérimenté, décide de faire face à l'épidémie. Sur le terrain, il découvre une situation désespérée et l'immense souffrance des malades. Une terrible expérience qui, jour après jour, le transforme et le détruit à la fois.