Martina. - Il ne faut pas approcher des maisons. Les hommes vont trouver tes traces de pas, vont se douter de quelque chose. Il faut fuir, loin, le plus loin possible, pour ne plus entendre ton prénom dans la nuit. Loin des bêtes sauvages. Loin des sangliers. Ils viendront avec toute la meute, avec des lampes. Les chiens aboient. Les hommes les sifflent. Moi je les laisse, je m'en vais. Ils feront de cette forêt un paysage si terrible...
Il faudra reconstruire, feuille par feuille, branche par branche, le tumulte des bois.
Martina. - Il ne faut pas approcher des maisons. Les hommes vont trouver tes traces de pas, vont se douter de quelque chose. Il faut fuir, loin, le plus loin possible, pour ne plus entendre ton prénom dans la nuit. Loin des bêtes sauvages. Loin des sangliers. Ils viendront avec toute la meute, avec des lampes. Les chiens aboient. Les hommes les sifflent. Moi je les laisse, je m'en vais. Ils feront de cette forêt un paysage si terrible...
Il faudra reconstruire, feuille par feuille, branche par branche, le tumulte des bois.