Femmes Bamiléké au maquis. Cameroun (1955 - 1971)

Par : Léonard Sah

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  • Nombre de pages167
  • PrésentationBroché
  • Poids0.18 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-296-06142-2
  • EAN9782296061422
  • Date de parution20/11/2008
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJean-Louis Dongmo

Résumé

Contrainte à la clandestinité après son interdiction par l'administration (1955), l'Union des Populations du Cameroun (UPC) prit les armes et gagna le maquis. Jusqu'en 1971, la confrontation entre ses combattants et les forces de maintien de l'ordre ensanglanta le Littoral et l'Ouest du Cameroun. Les femmes bamiléké prirent part activement à la lutte dans les deux camps. Aux côtés des insurgés, elles participèrent, armes à la main, aux combats mais surtout elles servirent comme cuisinières, ménagères, espionnes, spécialistes de la divination et comme vaguemestres. Dans le camp de l'administration, elles servirent essentiellement comme espionnes, agents de renseignements, et propagandistes du "ralliement". Certaines d'entre elles se distinguèrent par leur talent ou leur courage. Le monde des femmes bamiléké fut profondément divisé au cours de ces années troubles. Cette division reflétait leur position de dominées dans une société masculine, alors qu'elles étaient les premières victimes de la guerre civile. Au total, elles œuvrèrent majoritairement pour un retour à la paix au fur et à mesure des "événements".
Contrainte à la clandestinité après son interdiction par l'administration (1955), l'Union des Populations du Cameroun (UPC) prit les armes et gagna le maquis. Jusqu'en 1971, la confrontation entre ses combattants et les forces de maintien de l'ordre ensanglanta le Littoral et l'Ouest du Cameroun. Les femmes bamiléké prirent part activement à la lutte dans les deux camps. Aux côtés des insurgés, elles participèrent, armes à la main, aux combats mais surtout elles servirent comme cuisinières, ménagères, espionnes, spécialistes de la divination et comme vaguemestres. Dans le camp de l'administration, elles servirent essentiellement comme espionnes, agents de renseignements, et propagandistes du "ralliement". Certaines d'entre elles se distinguèrent par leur talent ou leur courage. Le monde des femmes bamiléké fut profondément divisé au cours de ces années troubles. Cette division reflétait leur position de dominées dans une société masculine, alors qu'elles étaient les premières victimes de la guerre civile. Au total, elles œuvrèrent majoritairement pour un retour à la paix au fur et à mesure des "événements".