Femme médecin en Algérie. Journal de Dorothée Chellier (1895-1899)

Par : Dorothée Chellier

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages320
  • PrésentationBroché
  • Poids0.385 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-7011-8966-6
  • EAN9782701189666
  • Date de parution06/05/2015
  • ÉditeurBelin
  • AnnotateurClaire Fredj
  • PréfacierAnne-Marie Moulin

Résumé

De 1895 à 1899, Dorothée Chellier, première femme médecin de l'Algérie coloniale, se voit confier par le gouverneur général d'Algérie quatre missions sur la santé des femmes «indigènes» et les moyens de l'améliorer. Ses rapports de missions, nourris d'observations cliniques et de préconisations sanitaires, sont aussi un passionnant journal de voyage, riche de descriptions. De village en village, elle observe et soigne, sachant composer avec les coutumes et les résistances des femmes à s'en remettre à la tebiba - elle trace, en particulier, un tableau d'une saisissante crudité des pratiques d'obstétrique traditionnelles.
Dans une politique coloniale qui compte sur la médecine pour l'acculturation des «indigènes», elle sait se montrer combative face aux autorités coloniales, et certaines de ses propositions seront reprises en Algérie, au Maroc, et au-delà. Dorothée Chellier témoigne sans bruit de l'évolution (lente) de la situation des femmes, d'une manière de penser leur éducation. A la lire aujourd'hui, on ne peut oublier que son engagement pour la santé des femmes et des enfants demeure un des grands axes des politiques de santé publique dans les pays en développement.
On mesure alors quelle discrète pionnière elle tut à bien des égards.
De 1895 à 1899, Dorothée Chellier, première femme médecin de l'Algérie coloniale, se voit confier par le gouverneur général d'Algérie quatre missions sur la santé des femmes «indigènes» et les moyens de l'améliorer. Ses rapports de missions, nourris d'observations cliniques et de préconisations sanitaires, sont aussi un passionnant journal de voyage, riche de descriptions. De village en village, elle observe et soigne, sachant composer avec les coutumes et les résistances des femmes à s'en remettre à la tebiba - elle trace, en particulier, un tableau d'une saisissante crudité des pratiques d'obstétrique traditionnelles.
Dans une politique coloniale qui compte sur la médecine pour l'acculturation des «indigènes», elle sait se montrer combative face aux autorités coloniales, et certaines de ses propositions seront reprises en Algérie, au Maroc, et au-delà. Dorothée Chellier témoigne sans bruit de l'évolution (lente) de la situation des femmes, d'une manière de penser leur éducation. A la lire aujourd'hui, on ne peut oublier que son engagement pour la santé des femmes et des enfants demeure un des grands axes des politiques de santé publique dans les pays en développement.
On mesure alors quelle discrète pionnière elle tut à bien des égards.