Faut-il brûler les HLM ?. De l'urbanisation libérale à la ville solidaire

Par : Jean-Pierre Lefebvre

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  • Nombre de pages387
  • PrésentationBroché
  • Poids0.72 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-296-04886-7
  • EAN9782296048867
  • Date de parution01/02/2008
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'horreur économique répand sur toute la planète le même modèle urbain productiviste et hyperdense qui nourrit la menace d'un rapide effondrement écologique. En 2005, leurs habitants ont mis le feu à 750 grands ensembles de la charte d'Athènes dont les formes carcérales et répétitives les transforment en ghettos. Des politiques veulent depuis les karchériser voire les raser. Dans l'après-mai 68, quelques exemples d'urbanisation humaine avaient pourtant été avancés, inspirés à la fois des habitats primitifs et du meilleur mouvement moderne de l'architecture. Des formes urbaines proxémiques, empathiques, sensibles devraient pouvoir désormais se brancher sur les réseaux prothétiques et communicationnels, sans s'y subordonner. Elles sont écartées par des " spécialistes " du bavardage mercantile et de l'insignifiance architecturale. La production d'une ville équilibrée devrait s'effectuer dans un conflit dialectique ternaire et positif entre l'habitant, l'architecte et le maçon - la démocratie, l'esthétique, l'économie. Aujourd'hui l'économie dicte sa loi prédatrice aux deux autres termes. Il en résulte une antiville planétaire, impropre à la bonne vie. Une esthétique libérée constituerait le maillon délicat mais décisif de la résistance. Son alliance avec une démocratie avivée permettrait d'équilibrer les tendances prédatrices de la machine économique. Des premières expériences dans cette direction ont été réalisées en banlieue dans les années soixante-dix, il serait urgent de les revisiter.
L'horreur économique répand sur toute la planète le même modèle urbain productiviste et hyperdense qui nourrit la menace d'un rapide effondrement écologique. En 2005, leurs habitants ont mis le feu à 750 grands ensembles de la charte d'Athènes dont les formes carcérales et répétitives les transforment en ghettos. Des politiques veulent depuis les karchériser voire les raser. Dans l'après-mai 68, quelques exemples d'urbanisation humaine avaient pourtant été avancés, inspirés à la fois des habitats primitifs et du meilleur mouvement moderne de l'architecture. Des formes urbaines proxémiques, empathiques, sensibles devraient pouvoir désormais se brancher sur les réseaux prothétiques et communicationnels, sans s'y subordonner. Elles sont écartées par des " spécialistes " du bavardage mercantile et de l'insignifiance architecturale. La production d'une ville équilibrée devrait s'effectuer dans un conflit dialectique ternaire et positif entre l'habitant, l'architecte et le maçon - la démocratie, l'esthétique, l'économie. Aujourd'hui l'économie dicte sa loi prédatrice aux deux autres termes. Il en résulte une antiville planétaire, impropre à la bonne vie. Une esthétique libérée constituerait le maillon délicat mais décisif de la résistance. Son alliance avec une démocratie avivée permettrait d'équilibrer les tendances prédatrices de la machine économique. Des premières expériences dans cette direction ont été réalisées en banlieue dans les années soixante-dix, il serait urgent de les revisiter.
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