Historien de l'architecture et du patrimoine, spécialiste de l'histoire de l'architecture des XIXe et XXe siècles. Archiviste paléographe. Docteur en droit (Paris 2, 1986). Directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études et professeur à l'Ecole nationale des chartes (en 1998). A exercé diverses responsabilités dans l'administration patrimoniale au Ministère de la Culture.
Fallait-Il Achever Saint-Ouen De Rouen ? Debats Et Polemiques, 1837-1852
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- Nombre de pages77
- PrésentationBroché
- Poids0.43 kg
- Dimensions21,0 cm × 27,0 cm × 1,1 cm
- ISBN2-912461-05-7
- EAN9782912461056
- Date de parution01/04/2002
- ÉditeurASI Editions
Résumé
Quel regard porter sur les ajouts que le XIXe siècle a apportés aux plus grands de nos monuments ? L'histoire de la façade de Saint-Ouen de Rouen (1837-1852) permet d'esquisser une réponse à cette question. Insistons tout d'abord sur le fait que la décision n'a pas été prise à la légère, mais au terme d'une réflexion conduite en Normandie comme à Paris, parmi les savants comme parmi les hommes politiques. Notons ensuite que le XIXe siècle, son architecture et les restaurations qu'il a conduites ont dû affronter, des années 1930 aux années 1980 la froideur sinon la défaveur des spécialistes et de l'opinion. Faut-il plaider aujourd'hui pour la façade de l'ancienne abbatiale, pour l'œuvre de Henry Grégoire ? L'apprécier, c'est tout d'abord comprendre les mobiles qui ont conduit à sa réalisation, prendre connaissance des premiers résultats de la politique du patrimoine lancée par la Monarchie de juillet, constater que les transformations d'une œuvre offrent autant d'intérêt que l'œuvre elle-même ; c'est rendre plus sensible son regard sur le patrimoine.
Quel regard porter sur les ajouts que le XIXe siècle a apportés aux plus grands de nos monuments ? L'histoire de la façade de Saint-Ouen de Rouen (1837-1852) permet d'esquisser une réponse à cette question. Insistons tout d'abord sur le fait que la décision n'a pas été prise à la légère, mais au terme d'une réflexion conduite en Normandie comme à Paris, parmi les savants comme parmi les hommes politiques. Notons ensuite que le XIXe siècle, son architecture et les restaurations qu'il a conduites ont dû affronter, des années 1930 aux années 1980 la froideur sinon la défaveur des spécialistes et de l'opinion. Faut-il plaider aujourd'hui pour la façade de l'ancienne abbatiale, pour l'œuvre de Henry Grégoire ? L'apprécier, c'est tout d'abord comprendre les mobiles qui ont conduit à sa réalisation, prendre connaissance des premiers résultats de la politique du patrimoine lancée par la Monarchie de juillet, constater que les transformations d'une œuvre offrent autant d'intérêt que l'œuvre elle-même ; c'est rendre plus sensible son regard sur le patrimoine.