Faire un carton

Par : Fabienne Yvert

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  • Nombre de pages76
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.062 kg
  • Dimensions10,2 cm × 13,5 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-36012-082-6
  • EAN9782360120826
  • Date de parution19/01/2017
  • CollectionSous les pavés
  • ÉditeurLa ville brûle

Résumé

"Avant le livre, des notes dans des carnets (journal, observations, propos lus ou entendus, échangés). Notes poétiques qui me viennent au fil du temps, failles du quotidien, émerveillements instantanés, tremblements de sens, arcs-en-ciel avec le tuyau d'arrosage, joie du langage. Mais ils se remplissent aussi dans l'adversité, avec ce qui m'écorche la vue, les oreilles ou le coeur. Le haut le coeur.
La poésie est ce qui sauve et fait bouger en pareil cas : faire écho, aller ailleurs et aller plus loin, se désengluer du réel. Partir du particulier pour aller vers le général, retourner les situations et les mots qu'on se prend dans la figure, en rire (même jaune) plutôt qu'en pleurer. Retour gracieux à l'envoyeur. Comment changer le monde, le faire voir d'une autre manière, poétique, politique, active, inventive, décapée de poussière, rouille ou vernis.
D'un oeil neuf, ou rincé. La poésie parle du monde et le monde transforme la poésie, ces deux là marchent ensemble, et c'est ce qui m'intéresse. La poésie comme un art de combat et de partage, de découverte de la vie entre les marées, quand on peut aller à pied sur l'île au trésor juste en face. Habituellement, les tampons servent à se faire des cartes de visite, par exemple. Ils permettent à tout le monde d'être son imprimeur, sur différents supports, petite imprimerie de poche, et de pauvre.
On se sert d'une pince pour les prendre et les clipser : prendre les mots avec des pincettes, voilà un exercice qui me paraît salutaire". Fabienne Yvert, typographe, bricoleuse, imprimeuse et même poète, est l'auteure de Télescopages (Attila, 2010), Papa part maman ment mémé meurt (Attila, 2011), L'endiguement des renseignements (Attila, 2012), Y en a marre d'être pauvre (la ville brûle, 2012), Encaisse (la ville brûle, 2014).
C'est à Marseille, dans un cabanon perché sur une falaise, qu'elle écrit, imprime, tamponne, dessine, boulonne, etc. , face à la mer. En prise avec le monde, mais sur courant alternatif. Depuis 25 ans, elle fait des livres. Ils sont aujourd'hui connus et reconnus, ce qui ne l'empêche pas de proposer des formes alternatives.
"Avant le livre, des notes dans des carnets (journal, observations, propos lus ou entendus, échangés). Notes poétiques qui me viennent au fil du temps, failles du quotidien, émerveillements instantanés, tremblements de sens, arcs-en-ciel avec le tuyau d'arrosage, joie du langage. Mais ils se remplissent aussi dans l'adversité, avec ce qui m'écorche la vue, les oreilles ou le coeur. Le haut le coeur.
La poésie est ce qui sauve et fait bouger en pareil cas : faire écho, aller ailleurs et aller plus loin, se désengluer du réel. Partir du particulier pour aller vers le général, retourner les situations et les mots qu'on se prend dans la figure, en rire (même jaune) plutôt qu'en pleurer. Retour gracieux à l'envoyeur. Comment changer le monde, le faire voir d'une autre manière, poétique, politique, active, inventive, décapée de poussière, rouille ou vernis.
D'un oeil neuf, ou rincé. La poésie parle du monde et le monde transforme la poésie, ces deux là marchent ensemble, et c'est ce qui m'intéresse. La poésie comme un art de combat et de partage, de découverte de la vie entre les marées, quand on peut aller à pied sur l'île au trésor juste en face. Habituellement, les tampons servent à se faire des cartes de visite, par exemple. Ils permettent à tout le monde d'être son imprimeur, sur différents supports, petite imprimerie de poche, et de pauvre.
On se sert d'une pince pour les prendre et les clipser : prendre les mots avec des pincettes, voilà un exercice qui me paraît salutaire". Fabienne Yvert, typographe, bricoleuse, imprimeuse et même poète, est l'auteure de Télescopages (Attila, 2010), Papa part maman ment mémé meurt (Attila, 2011), L'endiguement des renseignements (Attila, 2012), Y en a marre d'être pauvre (la ville brûle, 2012), Encaisse (la ville brûle, 2014).
C'est à Marseille, dans un cabanon perché sur une falaise, qu'elle écrit, imprime, tamponne, dessine, boulonne, etc. , face à la mer. En prise avec le monde, mais sur courant alternatif. Depuis 25 ans, elle fait des livres. Ils sont aujourd'hui connus et reconnus, ce qui ne l'empêche pas de proposer des formes alternatives.
3 trucs bien
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