Faire parler et faire taire les statues - De l'invention de l'écriture à l'usage de l'explosif - Grand Format

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Résumé

L'enquête a pris pour point de départ une figure familière aux habitants du quartier de la place Navone, la célèbre statue parlante de Pasquino. Dès sa découverte à la Renaissance et jusqu'à nos jours, ce marbre antique est devenu le lieu d'affichage d'épigrammes et d'autres formes d'expression écrite à l'encontre des autorités religieuses et politiques, les "pasquinades". A partir de ce cas spécifique dont la renommée à l'époque moderne est singulière, l'enquête s'est vite élargie à l'ensemble des manifestations illicites dont les statues ont été le réceptacle depuis l'Antiquité, mais aussi plus largement aux divers signes et manifestations qui leur ont été attribuées, sans négliger le lien unissant la statue elle-même, dès sa conception ou son installation dans un lieu public, et le texte qui l'accompagne officiellement.
L'image statuaire, par la vie et les paroles qu'on lui prête, devient alors le lieu d'une expression revendicative, voire d'une contestation violente. Pour en finir avec les forces qu'elle déploie ou qui s'affrontent dans la représentation elle-même, il n'y a qu'un pas à franchir, lorsque la conjoncture s'offre aux manifestations brutales : la destruction ou la mutilation de l'objet lui-même. Ainsi les mécanismes à l'oeuvre pour "faire parler" une statue portent-ils toujours en eux le risque de les "faire taire" un jour.
Les travaux réunis dans le présent volume - centrés sur le monde gréco-romain, ils s'ouvrent à d'autres contextes et d'autres périodes - appartiennent donc aux deux volets indissociables d'un même effort d'explicitation, depuis la naissance de l'écriture jusqu'à l'âge de la médiatisation planétaire.

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À propos des auteurs

Agrégée d'histoire, ancienne membre de l'Ecole française de Rome, Caroline Michel d'Annoville est professeur d'archéologie de l'Antiquité tardive et du haut Moyen Age à l'Université Paris IV - Sorbonne. Ancien directeur des études pour l'Antiquité à l'Ecole française de Rome, Yann Rivière est directeur d'études à l'EHESS. Il a coordonné récemment la publication de deux ouvrages collectifs : Des réformes augustéennes, Rome, 2013 et en coll.
avec C. Chillet et M.-Cl. Ferriès, Les confiscations, le pouvoir et Rome de la fin de la République à la mort de Néron, Bordeaux, 2016. Dernier livre paru : Germanicus, Paris, 2016.

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