Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Luis de Gongora (1561-1627) a plus de cinquante ans lorsqu'il compose ses grandes œuvres, le Polyphème (1612), selon l'expression consacrée, et les...
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Résumé
Luis de Gongora (1561-1627) a plus de cinquante ans lorsqu'il compose ses grandes œuvres, le Polyphème (1612), selon l'expression consacrée, et les Solitudes (1613). Grâce à sa poésie familière (les Romances, les Letrillas) et à ses Sonnets, il s'est acquis une réputation de poète difficile, voire incompréhensible, et si l'on cherche un élément de comparaison quant aux réactions négatives que peut susciter une différence tranchée, une absolue nouveauté en poésie, il nous faut franchir trois siècles et les Pyrénées, penser à Stéphane Mallarmé, admiré par beaucoup, certes, mais tout autant détesté, et que Jules Renard prétendait "intraduisible, même en français." Gongora nous transporte dans cette songerie charnelle et vivante, cette "extra-atmosphère" que respira le solaire Lorca, parmi sa lumière stable qui s'adoucit pourtant aux creux ombrés des grottes fraîches, au bord des ruisseaux, sur les lits de feuillage où de jeunes êtres s'enchantent de leur belle nudité, sur les versants des collines ou paissent les troupeaux du berger monstrueux, mais émouvant tant par les musiques sauvages qu'il tire de ses pipeaux que par le naïf orgueil qu'il tire de lui-même.