Eyre de Lanux - Une décoratrice américaine à Paris - Beau Livre

Louis-Géraud Castor

,

Willy Huybrechts

Note moyenne 
Louis-Géraud Castor et Willy Huybrechts - Eyre de Lanux - Une décoratrice américaine à Paris.
Amazone, singulière, rebelle, d'une beauté chryséléphantine, Elizabeth Eyre de Lanux fut toute sa vie une expatriée. Issue de l'aristocratie américaine,... Lire la suite
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Résumé

Amazone, singulière, rebelle, d'une beauté chryséléphantine, Elizabeth Eyre de Lanux fut toute sa vie une expatriée. Issue de l'aristocratie américaine, elle délaisse un avenir promis aux mondanités pour une vie artistique. De sa formation auprès du génie Constantin Brancusi au salon de Natalie Clifford Barney, de la noirceur assumée de l'appartement de Romaine Brooks au Paris du surréaliste Boeuf sur le Toit, de l'atelier de la rue Visconti aux plaines de l'Atlas, de Port-Cros à Cannes, de l'Illinois à New York, elle sut séduire les hommes comme les femmes.
A Paris, où elle arrive en 1919 après avoir épousé le diplomate et écrivain Pierre de Lanux, elle rencontre Eileen Gray, au moment où cette gracile Irlandaise, par amour pour Damia, délaisse la patience du travail du laque pour l'architecture, comme une mise en abyme de sa propre reconstruction. Eyre de Lanux reprend la recherche et l'expérimentation de matières novatrices, jusque-là non utilisées dans l'ameublement, notamment le liège, l'ambre et le linoléum.
Mais pas seulement. Avec Evelyn Wyld, elles construisent un univers de lettrés où la poésie des tapis Orages, Engrenage, Partir se conjugue avec un mobilier et des luminaires jusque-là inédits dans un environnement aux teintes sourdes et au confort moderne. Dans un Paris surréaliste où l'entre-deux-guerres fut souvent vécu comme un temps suspendu, elle voulut croire en un avenir apaisé. Ambitieuse.
Mais la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale sonnèrent le glas de cette fraîcheur et firent de ses créations des raretés. Trait d'union entre la pionnière Eileen Gray et la rationnelle Charlotte Perriand. Eyre de Lanux est comme elles inspirée par le japonisme. Ni pauvres ni dépouillés, ses décors rares, architecturés, sont restés secrets jusqu'à aujourd'hui. Quatre années de recherches dans un univers où meubles et objets d'art mâtinés d'influence primitive nous ont conduits aux prémices du "less is more".
Elizabeth Eyre de Lanux est ce nom connu mais ce talent oublié. Nous avons voulu pallier ce cruel manque, qui, dans la création féminine du XXe siècle, s'achève avec Maria Pergay. Eileen Gray, Eyre de Lanux, Charlotte Perriand, Maria Pergay, les quatre points cardinaux sont aujourd'hui identifiés. Nous avons voulu cette biographie comme une impression argentique de ce que fut cette météore de la création, un hommage à une femme qui, au soir de sa longue vie, aimait encore à rire de ce voyage inassouvi et qui fit sienne la devise de Lautréamont : "Mais, moi, j'existe encore !"

Caractéristiques

  • Date de parution
    10/09/2013
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-915542-57-8
  • EAN
    9782915542578
  • Format
    Beau Livre
  • Présentation
    Relié
  • Nb. de pages
    227 pages
  • Poids
    1.5 Kg
  • Dimensions
    24,0 cm × 31,3 cm × 2,5 cm

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À propos des auteurs

Après une formation en histoire de l'art et archéologie à la Sorbonne, Louis-Géraud Castor devient courtier spécialisé en objets d'art du XXe siècle puis expert indépendant agréé par le conseil des ventes au sein de Drouot Estimation à Paris. Dès 2005, il participe à la redécouverte de l'œuvre de Marc du Plantier. Attaché au primitivisme dans l'art et au dialogue entre les civilisations, il entreprend avec Willy Huybrechts, en 2009, ses recherches sur Elizabeth Eyre de Lanux.
Il prépare actuellement un ouvrage sur les intérieurs de psychanalystes et le japonisme. Autodidacte, antiquaire spécialisé dans les arts décoratifs du XXe siècle, expert SFEP, membre du Syndicat national des antiquaires, Willy Huybrechts est à l'origine de la redécouverte de nombreuses figures majeures de la période. Son exposition "Pierre Legrain-Eileen Gray. Regards croisés" en septembre 2010, dans sa galerie rue Bonaparte à Paris, augure de sa volonté de ne présenter que l'excellence du "goût Doucet".
Etablie à Saint-Germain-des-Prés, rue Bonaparte, la galerie Willy Huybrechts présente les oeuvres des maîtres de l'Art déco, des plus classiques aux plus modernes, tels Jacques-Emile Ruhlmann, Pierre Chareau, Marcel Coard, Armand-Albert Rateau, Jean Dunand, Pierre Legrain, Eileen Gray, Clément Rousseau, Clément Mère, Eugénie O'Kin, Jean Goulden ou Ernest Boiceau. Pour sa première exposition en 2000, elle a choisi de rendre hommage au dépouillement poétique de Jean-Michel Frank, avant de se tourner en 2001 et 2007 vers le raffinement du grand décorateur et ébéniste Eugène Printz, proposant ainsi deux visions d'une modernité sophistiquée.
La galerie Willy Huybrechts s'attache aussi à faire redécouvrir des créateurs majeurs des années 20 à 50, notamment Marc du Plantier en 2005 et la maison Dominique à la Biennale des antiquaires de 2008. En 2009, la parution du livre Maurice Daurat, orfèvre-sculpteur Art déco par Catherine Baumgartner, publié aux Editions Norma, signe sa passion pour le savoir-faire français. Excellence qu'il exposera en 2010 pour "Masterpiece", première vision des arts décoratifs du XXe siècle à Séoul, en partenariat avec la Kukje Gallery. La galerie Willy Huybrechts participe également depuis 2011 à de nombreux Salons : le Pavillon des arts et du design à Paris, Londres et New York, le Moscow World Fine Art Fair, en 2012, et, pour la première fois en juin 2013, le Salon Masterpiece London.

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