Ce que j'ai apprécié dans ce roman, c'est que, malgré ses originalités, il a une ligne directrice, qui s'avère somme toute facile à suivre. C'est une sorte de conte, avec ses rencontres fructueuses et ses épreuves à surmonter. Tout d'abord, on s'attache (ou pas, et dans ce cas, le roman peut ne pas plaire) à Oskar, jeune garçon surdoué, aux multiples centres d'intérêt, fragilisé par la disparition de son père dans une des tours du World Trade Center. Quelques mois après le drame, Oskar trouve dans le dressing de son père un vase bleu contenant une clef.
La quête d'Oskar, un moyen pour lui de garder son père un peu vivant, est mêlée à un autre récit débutant soixante ans auparavant à Dresde, à la veille des bombardements qui ont détruit la ville. On comprend peu à peu le lien avec Oskar, mais j'avoue que ces parties m'ont un peu moins emballée, et que les trouvailles formelles qu'elles contiennent m'ont semblé un peu plus artificielles… Retrouver Oskar revenait à retrouver une bouffée d'air pur ! Doué d'une imagination débordante, il essaye de chasser l'angoisse par des inventions multiples et des rituels. Inventions qui n'ont d'égales que celles de l'auteur pour nous balader et pas seulement dans New York. Le roman est traversé d'autres histoires, de souvenirs, de lettres, photos, cartes de visite, sans que cela nuise à la compréhension.
Par moments, j'ai eu des réminiscences de Paul Auster, notamment La Trilogie new-yorkaise : ce n'est sans doute pas un hasard si le nom de Black apparaît dans Extrêmement fort… Bref, une lecture passionnante malgré quelques longueurs et un ou deux moments où il faut s'accrocher pour ne pas perdre pied.
Ce que j'ai apprécié dans ce roman, c'est que, malgré ses originalités, il a une ligne directrice, qui s'avère somme toute facile à suivre. C'est une sorte de conte, avec ses rencontres fructueuses et ses épreuves à surmonter. Tout d'abord, on s'attache (ou pas, et dans ce cas, le roman peut ne pas plaire) à Oskar, jeune garçon surdoué, aux multiples centres d'intérêt, fragilisé par la disparition de son père dans une des tours du World Trade Center. Quelques mois après le drame, Oskar trouve dans le dressing de son père un vase bleu contenant une clef.
La quête d'Oskar, un moyen pour lui de garder son père un peu vivant, est mêlée à un autre récit débutant soixante ans auparavant à Dresde, à la veille des bombardements qui ont détruit la ville. On comprend peu à peu le lien avec Oskar, mais j'avoue que ces parties m'ont un peu moins emballée, et que les trouvailles formelles qu'elles contiennent m'ont semblé un peu plus artificielles… Retrouver Oskar revenait à retrouver une bouffée d'air pur ! Doué d'une imagination débordante, il essaye de chasser l'angoisse par des inventions multiples et des rituels. Inventions qui n'ont d'égales que celles de l'auteur pour nous balader et pas seulement dans New York. Le roman est traversé d'autres histoires, de souvenirs, de lettres, photos, cartes de visite, sans que cela nuise à la compréhension.
Par moments, j'ai eu des réminiscences de Paul Auster, notamment La Trilogie new-yorkaise : ce n'est sans doute pas un hasard si le nom de Black apparaît dans Extrêmement fort… Bref, une lecture passionnante malgré quelques longueurs et un ou deux moments où il faut s'accrocher pour ne pas perdre pied.