Existe-t-il une vie intellectuelle en France ?

Par : Jean-Claude Milner

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  • Nombre de pages26
  • PrésentationBroché
  • Poids0.085 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN2-86432-367-2
  • EAN9782864323679
  • Date de parution01/10/2002
  • ÉditeurVerdier éditions

Résumé

À la question : existe-t-il une vie intellectuelle en France ? l'auteur répond résolument : non. La vie intellectuelle n'est pas une donnée naturelle à la France, comme chacun semble le croire. Bien au contraire, la société française lui est hostile, toute à ses rêves de clocher. Quand d'aventure, une vie intellectuelle y trouve accueil, c'est par exception et à la suite de décisions guidées le plus souvent par un simple calcul d'intérêt.
Un épisode historique autorise une vérification quasi expérimentale : la Troisième République. Ce fut un des rares moments où la vie intellectuelle fut reconnue pour une chose d'importance. Cela suivait d'une nécessité politique ; il fallait établir un régime républicain dans un pays qui n'en voulait pas. Face à une société réticente, la machinerie politique jugea opportun de rechercher un appui auprès des gens d'étude - savants, artistes, écrivains.
En échange, elle leur proposa quelques libertés et même quelques refuges ; sa provisoire bienveillance alla jusqu'à ne pas leur demander s'ils étaient ou non des Français de souche. De cela, à ce jour, il ne reste rien. Tout simplement parce que la société s'est habituée à la forme républicaine et en a fait un clocher de plus. Du coup, la vie intellectuelle ne sert plus à rien. Jean-Claude Milner analyse les trois scansions qui ont jeté bas les dispositifs par quoi l'intellectuel pouvait se croire chez lui en France : la catastrophe de Vichy, la rupture de la guerre d'Algérie et le triomphe de la conception faible de la démocratie comme reflet inerte de la société.
" Là où la société règne, toute pensée s'éteint. "
À la question : existe-t-il une vie intellectuelle en France ? l'auteur répond résolument : non. La vie intellectuelle n'est pas une donnée naturelle à la France, comme chacun semble le croire. Bien au contraire, la société française lui est hostile, toute à ses rêves de clocher. Quand d'aventure, une vie intellectuelle y trouve accueil, c'est par exception et à la suite de décisions guidées le plus souvent par un simple calcul d'intérêt.
Un épisode historique autorise une vérification quasi expérimentale : la Troisième République. Ce fut un des rares moments où la vie intellectuelle fut reconnue pour une chose d'importance. Cela suivait d'une nécessité politique ; il fallait établir un régime républicain dans un pays qui n'en voulait pas. Face à une société réticente, la machinerie politique jugea opportun de rechercher un appui auprès des gens d'étude - savants, artistes, écrivains.
En échange, elle leur proposa quelques libertés et même quelques refuges ; sa provisoire bienveillance alla jusqu'à ne pas leur demander s'ils étaient ou non des Français de souche. De cela, à ce jour, il ne reste rien. Tout simplement parce que la société s'est habituée à la forme républicaine et en a fait un clocher de plus. Du coup, la vie intellectuelle ne sert plus à rien. Jean-Claude Milner analyse les trois scansions qui ont jeté bas les dispositifs par quoi l'intellectuel pouvait se croire chez lui en France : la catastrophe de Vichy, la rupture de la guerre d'Algérie et le triomphe de la conception faible de la démocratie comme reflet inerte de la société.
" Là où la société règne, toute pensée s'éteint. "
Considérations sur l'Europe
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