Exilés d'une autre France. La saveur d'un fruit amer

Par : Fairouz Nouari

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  • Nombre de pages147
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions11,5 cm × 20,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-940632-14-5
  • EAN9782940632145
  • Date de parution13/06/2019
  • ÉditeurBalland

Résumé

A l'école, l'histoire des Harkis est survolée. Alors, adolescente, j'essayais de comprendre cette grand-mère autrement qu'avec les mots. Je l'ai longtemps observée, regardée, imaginée, et j'ai pu attraper au vol, des mots, des phrases, des proverbes, puis j'ai tenté de tisser le fil de son histoire. Ce récit veut faire connaître cette période où des gens qui se sont battus pour la patrie, auxquels on a promis un avenir meilleur, qui ont cru et fait confiance, se sont retrouvés dans ces camps, à la périphérie des villes, jusqu'en 1975.
Tout au long de leur existence, ils ont conservé ce goût si particulier que l'on éprouve lorsque l'on croque dans un fruit amer, cette déception que ma grand-mère a tenté de ne jamais transmettre à la génération qui l'a suivie. Je me sens garante d'une histoire qui doit se raconter, se savoir, afin qu'elle serve de réflexion pour l'avenir. Parmi mes missions professionnelles, je suis amenée à m'occuper de jeunes issus d'autres camps, dans d'autres contextes.
Cette histoire personnelle d'exil et de rejet éclaire les migrations d'aujourd'hui d'une manière toute particulière.
A l'école, l'histoire des Harkis est survolée. Alors, adolescente, j'essayais de comprendre cette grand-mère autrement qu'avec les mots. Je l'ai longtemps observée, regardée, imaginée, et j'ai pu attraper au vol, des mots, des phrases, des proverbes, puis j'ai tenté de tisser le fil de son histoire. Ce récit veut faire connaître cette période où des gens qui se sont battus pour la patrie, auxquels on a promis un avenir meilleur, qui ont cru et fait confiance, se sont retrouvés dans ces camps, à la périphérie des villes, jusqu'en 1975.
Tout au long de leur existence, ils ont conservé ce goût si particulier que l'on éprouve lorsque l'on croque dans un fruit amer, cette déception que ma grand-mère a tenté de ne jamais transmettre à la génération qui l'a suivie. Je me sens garante d'une histoire qui doit se raconter, se savoir, afin qu'elle serve de réflexion pour l'avenir. Parmi mes missions professionnelles, je suis amenée à m'occuper de jeunes issus d'autres camps, dans d'autres contextes.
Cette histoire personnelle d'exil et de rejet éclaire les migrations d'aujourd'hui d'une manière toute particulière.