Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
" Lors de mon premier voyage au Mont-aux-Sources, je fus singulièrement désappointé de ne pas voir le haut du fleuve Orange, au moment où je n'en...
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" Lors de mon premier voyage au Mont-aux-Sources, je fus singulièrement désappointé de ne pas voir le haut du fleuve Orange, au moment où je n'en étais séparé que par quelques lieues. Je me promis d'y retourner un jour si les circonstances m'étaient favorables. " Ainsi commence le texte dans lequel Thomas Arbousset a raconté son excursion au Mont-aux-Sources, qui surgit des Montagnes bleues, au nord du Lesotho, et domine le Drakensberg et le Natal. L'excursion missionnaire est le récit de conversations avec le roi des Sotho, qui n'avait jamais vu de Blancs avant de rencontrer les missionnaires. La présente édition comporte aussi la Notice sur les Zoulas, chapitre XVI de la Relation, où l'on trouve le Chant de louanges de Dingan, roi des Zulu, successeur de Chaka. Ce texte a été recueilli sur le terrain en 1838, auprès de Zulu réfugiés au Lesotho, transcrit et traduit par Arbousset. Il est sans doute le premier chant de louanges bantou à bénéficier d'un tel traitement ethnographique.
Thomas Arbousset est né en 1810. En 1832, il quitte la France et commence en 1833 un ministère auprès des Sotho, crée la station missionnaire de Morija, qui abrite toujours le siège de l'Eglise évangélique du Lesotho. Son seul ouvrage connu en France est la Relation d'un voyage d'exploration au nord-est de la Colonie du Cap de Bonne-Espérance, publiée en 1842, qui a fait de lui le découvreur des sources de l'Orange et lui vaut une place dans les livres de géographie : le Mont-aux-Sources porte encore le nom qu'il lui a donné.