Evasion du Japon. Cinéma japonais des années 1960
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- Nombre de pages404
- PrésentationBroché
- Poids0.51 kg
- Dimensions14,1 cm × 21,0 cm × 3,2 cm
- ISBN978-2-35096-112-5
- EAN9782350961125
- Date de parution08/10/2015
- CollectionCinéma
- ÉditeurPrairies Ordinaires (Les)
Résumé
La décennie 1960 est une période d'intenses bouleversements dans l'histoire du cinéma japonais. Une nouvelle génération de cinéastes s'impose et se démarque des "grands maîtres" des années 1930 et 1950, tandis que les plateformes de production se diversifient et que les grands studios voient s'effriter leur monopole sur l'industrie des loisirs. L'heure est à la libération sexuelle, à la contestation politique, aux mouvements citoyens contre la pollution industrielle : climat libertaire propice aux irrévérences, dont le monde cinématographique se fait comptable à travers une série de scandales.
Pourtant cette nouvelle et turbulente jeunesse du cinéma ne saurait s'envisager comme un simple phénomène démographique, malgré ce que le nouveau genre des "films sur la jeunesse" (seishun eiga) ou certains cinéastes dits "modernistes", tels Nakahira Kô, voudraient faire croire à la fin des années 1950. Pour d'autres, Oshima Nagisa, Yoshida Kijû ou Matsumoto Toshio, le renouvellement passe au contraire par une redéfinition du rôle du cinéaste et de la façon dont il "agit" le monde.
Cette transition se constate d'autant mieux qu'on la rapporte au cinéma d'après-guerre, dont Imai, Naruse, Kurosawa développent des options esthétiques spécifiques, pour bâtir un espace-temps entropique, miné par l'angoisse. Mais l'accès du pays à la prospérité au tournant des années 1960, célébrée en grande pompe par les Jeux Olympiques de Tokyo de 1964, semble dissiper cette angoisse, entraînant les cinéastes de la nouvelle génération vers d'autres modèles théoriques et esthétiques, aptes à rendre compte de la nouvelle société de consommation et de communication de masse.
C'est cette grande mutation qu'Evasion du Japon propose d'explorer.
Pourtant cette nouvelle et turbulente jeunesse du cinéma ne saurait s'envisager comme un simple phénomène démographique, malgré ce que le nouveau genre des "films sur la jeunesse" (seishun eiga) ou certains cinéastes dits "modernistes", tels Nakahira Kô, voudraient faire croire à la fin des années 1950. Pour d'autres, Oshima Nagisa, Yoshida Kijû ou Matsumoto Toshio, le renouvellement passe au contraire par une redéfinition du rôle du cinéaste et de la façon dont il "agit" le monde.
Cette transition se constate d'autant mieux qu'on la rapporte au cinéma d'après-guerre, dont Imai, Naruse, Kurosawa développent des options esthétiques spécifiques, pour bâtir un espace-temps entropique, miné par l'angoisse. Mais l'accès du pays à la prospérité au tournant des années 1960, célébrée en grande pompe par les Jeux Olympiques de Tokyo de 1964, semble dissiper cette angoisse, entraînant les cinéastes de la nouvelle génération vers d'autres modèles théoriques et esthétiques, aptes à rendre compte de la nouvelle société de consommation et de communication de masse.
C'est cette grande mutation qu'Evasion du Japon propose d'explorer.
La décennie 1960 est une période d'intenses bouleversements dans l'histoire du cinéma japonais. Une nouvelle génération de cinéastes s'impose et se démarque des "grands maîtres" des années 1930 et 1950, tandis que les plateformes de production se diversifient et que les grands studios voient s'effriter leur monopole sur l'industrie des loisirs. L'heure est à la libération sexuelle, à la contestation politique, aux mouvements citoyens contre la pollution industrielle : climat libertaire propice aux irrévérences, dont le monde cinématographique se fait comptable à travers une série de scandales.
Pourtant cette nouvelle et turbulente jeunesse du cinéma ne saurait s'envisager comme un simple phénomène démographique, malgré ce que le nouveau genre des "films sur la jeunesse" (seishun eiga) ou certains cinéastes dits "modernistes", tels Nakahira Kô, voudraient faire croire à la fin des années 1950. Pour d'autres, Oshima Nagisa, Yoshida Kijû ou Matsumoto Toshio, le renouvellement passe au contraire par une redéfinition du rôle du cinéaste et de la façon dont il "agit" le monde.
Cette transition se constate d'autant mieux qu'on la rapporte au cinéma d'après-guerre, dont Imai, Naruse, Kurosawa développent des options esthétiques spécifiques, pour bâtir un espace-temps entropique, miné par l'angoisse. Mais l'accès du pays à la prospérité au tournant des années 1960, célébrée en grande pompe par les Jeux Olympiques de Tokyo de 1964, semble dissiper cette angoisse, entraînant les cinéastes de la nouvelle génération vers d'autres modèles théoriques et esthétiques, aptes à rendre compte de la nouvelle société de consommation et de communication de masse.
C'est cette grande mutation qu'Evasion du Japon propose d'explorer.
Pourtant cette nouvelle et turbulente jeunesse du cinéma ne saurait s'envisager comme un simple phénomène démographique, malgré ce que le nouveau genre des "films sur la jeunesse" (seishun eiga) ou certains cinéastes dits "modernistes", tels Nakahira Kô, voudraient faire croire à la fin des années 1950. Pour d'autres, Oshima Nagisa, Yoshida Kijû ou Matsumoto Toshio, le renouvellement passe au contraire par une redéfinition du rôle du cinéaste et de la façon dont il "agit" le monde.
Cette transition se constate d'autant mieux qu'on la rapporte au cinéma d'après-guerre, dont Imai, Naruse, Kurosawa développent des options esthétiques spécifiques, pour bâtir un espace-temps entropique, miné par l'angoisse. Mais l'accès du pays à la prospérité au tournant des années 1960, célébrée en grande pompe par les Jeux Olympiques de Tokyo de 1964, semble dissiper cette angoisse, entraînant les cinéastes de la nouvelle génération vers d'autres modèles théoriques et esthétiques, aptes à rendre compte de la nouvelle société de consommation et de communication de masse.
C'est cette grande mutation qu'Evasion du Japon propose d'explorer.







