Né à Sète le 30 octobre 1871, Paul Valéry fait la connaissance de Pierre Louÿs et de Gide avec qui il fréquente le salon de Mallarmé. Rédacteur au ministère de la Guerre, puis secrétaire particulier d'un administrateur de l'agence Havas, il accède aux cercles fermés de l'information et de la finance. Elu à l'Académie française en 1925, il est nommé professeur de poétique au Collège de France en 1937. Il meurt le 20 juillet 1945 à Paris où on lui fait des funérailles nationales.
Eupalinos ou l'Architecte ; L'Ame et la Danse ; Dialogue de l'Arbre
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- Nombre de pages208
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.225 kg
- Dimensions13,5 cm × 18,5 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-8249-1434-3
- EAN9782824914343
- Date de parution05/05/2023
- ÉditeurRépublique des Lettres
Résumé
"Eupalinos ou l'Architecte", "L'Ame et la Danse" et "Dialogue de l'Arbre" de Paul Valéry sont trois dialogues poétiques inspirés par la philosophie antique. "Eupalinos", à l'origine préface à un recueil intitulé "Architectures" (1921), revisite les grands concepts platoniciens (la mimesis, la réminiscence, le philosophe roi, l'ignorance,...). Au royaume des ombres, il met en scène un dialogue entre Socrate, abîmé dans la contemplation du fleuve du Temps, et Phèdre qui lui rappelle le souvenir de l'architecte Eupalinos, ce constructeur du temple d'Artémis qui faisait "chanter les édifices".
Socrate médite alors sur la beauté et sur son choix d'être philosophe plutôt qu'artiste. "L'Ame et la danse", écrit de circonstance publié à l'origine dans "La Revue musicale" (1921), doit beaucoup à la "musique des idées" que Stéphane Mallarmé lui a inspiré. Le médecin Eryximaque y dialogue avec Phèdre et Socrate sur la danse et l'orchestique et notamment sur la beauté incarnée dans le corps et le mouvement de la danseuse : "Le corps qui est là veut atteindre à une possession entière de soi-même, et à un point de gloire surnaturel...
Mais il en est de lui comme de l'âme pour laquelle le Dieu, et la sagesse, et la profondeur qui lui sont demandés, ne sont et ne peuvent être que des moments, des éclairs, des fragments d'un temps étranger, des bonds désespérés hors de la forme..." Le "Dialogue de l'Arbre", inspiré quant à lui par "Les Bucoliques" de Virgile et écrit sous l'Occupation (1943), est une célèbration à la gloire de l'Arbre.
Le dialogue se déroule entre le berger Tityre, qui jouit directement et immédiatement de la présence de l'Arbre, et le philosophe Lucrèce méditant sur le paradis terrestre de la sensualité et de la nature.
Socrate médite alors sur la beauté et sur son choix d'être philosophe plutôt qu'artiste. "L'Ame et la danse", écrit de circonstance publié à l'origine dans "La Revue musicale" (1921), doit beaucoup à la "musique des idées" que Stéphane Mallarmé lui a inspiré. Le médecin Eryximaque y dialogue avec Phèdre et Socrate sur la danse et l'orchestique et notamment sur la beauté incarnée dans le corps et le mouvement de la danseuse : "Le corps qui est là veut atteindre à une possession entière de soi-même, et à un point de gloire surnaturel...
Mais il en est de lui comme de l'âme pour laquelle le Dieu, et la sagesse, et la profondeur qui lui sont demandés, ne sont et ne peuvent être que des moments, des éclairs, des fragments d'un temps étranger, des bonds désespérés hors de la forme..." Le "Dialogue de l'Arbre", inspiré quant à lui par "Les Bucoliques" de Virgile et écrit sous l'Occupation (1943), est une célèbration à la gloire de l'Arbre.
Le dialogue se déroule entre le berger Tityre, qui jouit directement et immédiatement de la présence de l'Arbre, et le philosophe Lucrèce méditant sur le paradis terrestre de la sensualité et de la nature.
"Eupalinos ou l'Architecte", "L'Ame et la Danse" et "Dialogue de l'Arbre" de Paul Valéry sont trois dialogues poétiques inspirés par la philosophie antique. "Eupalinos", à l'origine préface à un recueil intitulé "Architectures" (1921), revisite les grands concepts platoniciens (la mimesis, la réminiscence, le philosophe roi, l'ignorance,...). Au royaume des ombres, il met en scène un dialogue entre Socrate, abîmé dans la contemplation du fleuve du Temps, et Phèdre qui lui rappelle le souvenir de l'architecte Eupalinos, ce constructeur du temple d'Artémis qui faisait "chanter les édifices".
Socrate médite alors sur la beauté et sur son choix d'être philosophe plutôt qu'artiste. "L'Ame et la danse", écrit de circonstance publié à l'origine dans "La Revue musicale" (1921), doit beaucoup à la "musique des idées" que Stéphane Mallarmé lui a inspiré. Le médecin Eryximaque y dialogue avec Phèdre et Socrate sur la danse et l'orchestique et notamment sur la beauté incarnée dans le corps et le mouvement de la danseuse : "Le corps qui est là veut atteindre à une possession entière de soi-même, et à un point de gloire surnaturel...
Mais il en est de lui comme de l'âme pour laquelle le Dieu, et la sagesse, et la profondeur qui lui sont demandés, ne sont et ne peuvent être que des moments, des éclairs, des fragments d'un temps étranger, des bonds désespérés hors de la forme..." Le "Dialogue de l'Arbre", inspiré quant à lui par "Les Bucoliques" de Virgile et écrit sous l'Occupation (1943), est une célèbration à la gloire de l'Arbre.
Le dialogue se déroule entre le berger Tityre, qui jouit directement et immédiatement de la présence de l'Arbre, et le philosophe Lucrèce méditant sur le paradis terrestre de la sensualité et de la nature.
Socrate médite alors sur la beauté et sur son choix d'être philosophe plutôt qu'artiste. "L'Ame et la danse", écrit de circonstance publié à l'origine dans "La Revue musicale" (1921), doit beaucoup à la "musique des idées" que Stéphane Mallarmé lui a inspiré. Le médecin Eryximaque y dialogue avec Phèdre et Socrate sur la danse et l'orchestique et notamment sur la beauté incarnée dans le corps et le mouvement de la danseuse : "Le corps qui est là veut atteindre à une possession entière de soi-même, et à un point de gloire surnaturel...
Mais il en est de lui comme de l'âme pour laquelle le Dieu, et la sagesse, et la profondeur qui lui sont demandés, ne sont et ne peuvent être que des moments, des éclairs, des fragments d'un temps étranger, des bonds désespérés hors de la forme..." Le "Dialogue de l'Arbre", inspiré quant à lui par "Les Bucoliques" de Virgile et écrit sous l'Occupation (1943), est une célèbration à la gloire de l'Arbre.
Le dialogue se déroule entre le berger Tityre, qui jouit directement et immédiatement de la présence de l'Arbre, et le philosophe Lucrèce méditant sur le paradis terrestre de la sensualité et de la nature.