Georges Bohas est professeur l'ENS Lettres et Sciences humaines (Lyon), spcialiste de linguistique et de potique arabes et syriaques.
Etudes de linguistique et de grammaire syriaques. Elements pour une refondation
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- Nombre de pages316
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.525 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-7053-4125-1
- EAN9782705341251
- Date de parution01/01/2024
- ÉditeurGeuthner (Paul)
Résumé
Le premier objectif de l'auteur est de montrer que depuis Nöldeke et Duval les linguistes et grammairiens se sont fourvoyés dans le traitement de la spirantisation des bgdkpt en syriaque. Les uns ont tenté de résoudre le problème en injectant dans les représentations sous-jacentes des voyelles empruntées aux langues voisines (/ketâbâ/>ktâbâ), d'autres ont implanté en syriaque le shewa de l'hébreu (ex.
bagherô). Dans les deux cas, il est facile de mettre en échec ces traitements et de montrer qu'ils doivent être remplacés par une grille de spirantisation de construction très simple qui opère "en surface", sans recourir à ces artifices. Le deuxième serait d'attirer l'attention sur l'intérêt de la tradition grammaticale syriaque pour l'histoire des théories linguistiques. Le troisième consiste à mettre en cause le traitement de la phonologie syriaque dans la perspective abstraite inspirée par les oeuvres des grammairiens arabes afin de le remplacer par une organisation fondée sur les radicaux, seules formes réelles de la langue, dans la perspective des grammairiens syriaques.
Il s'agit bien là de propositions pour une refondation !
bagherô). Dans les deux cas, il est facile de mettre en échec ces traitements et de montrer qu'ils doivent être remplacés par une grille de spirantisation de construction très simple qui opère "en surface", sans recourir à ces artifices. Le deuxième serait d'attirer l'attention sur l'intérêt de la tradition grammaticale syriaque pour l'histoire des théories linguistiques. Le troisième consiste à mettre en cause le traitement de la phonologie syriaque dans la perspective abstraite inspirée par les oeuvres des grammairiens arabes afin de le remplacer par une organisation fondée sur les radicaux, seules formes réelles de la langue, dans la perspective des grammairiens syriaques.
Il s'agit bien là de propositions pour une refondation !
Le premier objectif de l'auteur est de montrer que depuis Nöldeke et Duval les linguistes et grammairiens se sont fourvoyés dans le traitement de la spirantisation des bgdkpt en syriaque. Les uns ont tenté de résoudre le problème en injectant dans les représentations sous-jacentes des voyelles empruntées aux langues voisines (/ketâbâ/>ktâbâ), d'autres ont implanté en syriaque le shewa de l'hébreu (ex.
bagherô). Dans les deux cas, il est facile de mettre en échec ces traitements et de montrer qu'ils doivent être remplacés par une grille de spirantisation de construction très simple qui opère "en surface", sans recourir à ces artifices. Le deuxième serait d'attirer l'attention sur l'intérêt de la tradition grammaticale syriaque pour l'histoire des théories linguistiques. Le troisième consiste à mettre en cause le traitement de la phonologie syriaque dans la perspective abstraite inspirée par les oeuvres des grammairiens arabes afin de le remplacer par une organisation fondée sur les radicaux, seules formes réelles de la langue, dans la perspective des grammairiens syriaques.
Il s'agit bien là de propositions pour une refondation !
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Il s'agit bien là de propositions pour une refondation !