Etoiles Sur Jericho

Par : Liana Badr
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  • Nombre de pages219
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.285 kg
  • Dimensions13,6 cm × 21,1 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-84636-013-8
  • EAN9782846360135
  • Date de parution28/08/2001
  • CollectionPéninsules arabes
  • ÉditeurEsprit des Péninsules (L')

Résumé

" Lorsqu'ils nous enjoignirent de partir, je pris avec moi deux morceaux de savon de Naplouse. Je pressai le savon à l'huile d'olive parfumé d'herbes aromatiques, sans jamais desserrer mon étreinte. Comme si l'emporter signifiait que nous reviendrions sans faute le lendemain. Il avait la forme carrée et rassurante de la maison, la texture et la densité de notre vie quotidienne. Le pont s'effondra, les ennemis nous interdirent de revenir sur nos pas, mais il était toujours là. Je respirais son parfum, emplie d'un sentiment obscur, l'espoir que le temps ne se refermerait pas sur nous comme les grilles d'une prison. Voilà. Etc., etc., etc. Tu comprends à présent que je suis sans Jéricho, sans ville, sans rue, sans mur où m'adosser quand je suis lasse de rester debout aux portes des villes, quand je n'ai devant moi que la poussière de la maison ou du bureau, sans la maison de mon grand-père au fond de Wadi Attoufah, sans village d'oranges et de prairie. Sans quartier, sans ruelle, sans la petite masure de Katf al Wadi, sans savoir où aller le vendredi. Sans rien... "
" Lorsqu'ils nous enjoignirent de partir, je pris avec moi deux morceaux de savon de Naplouse. Je pressai le savon à l'huile d'olive parfumé d'herbes aromatiques, sans jamais desserrer mon étreinte. Comme si l'emporter signifiait que nous reviendrions sans faute le lendemain. Il avait la forme carrée et rassurante de la maison, la texture et la densité de notre vie quotidienne. Le pont s'effondra, les ennemis nous interdirent de revenir sur nos pas, mais il était toujours là. Je respirais son parfum, emplie d'un sentiment obscur, l'espoir que le temps ne se refermerait pas sur nous comme les grilles d'une prison. Voilà. Etc., etc., etc. Tu comprends à présent que je suis sans Jéricho, sans ville, sans rue, sans mur où m'adosser quand je suis lasse de rester debout aux portes des villes, quand je n'ai devant moi que la poussière de la maison ou du bureau, sans la maison de mon grand-père au fond de Wadi Attoufah, sans village d'oranges et de prairie. Sans quartier, sans ruelle, sans la petite masure de Katf al Wadi, sans savoir où aller le vendredi. Sans rien... "
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