Éthiques de la nouvelle dans la première modernité (XIVe-XVIIe siècles). L'exemplarité en question

Par : Teresa Nocita, Nora Viet, Enrica Zanin
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  • Nombre de pages456
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.716 kg
  • Dimensions15,2 cm × 22,2 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-600-06597-9
  • EAN9782600065979
  • Date de parution18/07/2025
  • CollectionCahiers d'Humanisme et Renais
  • ÉditeurDroz

Résumé

Comment lire les nouvelles de la première modernité ? Peut-on assigner un sens moral aux recueils de récits brefs ? A la fois proche de la tradition de l'exemplum, mais aussi du fabliau et de la facétie, la nouvelle vient incarner, mais aussi discuter, détourner ou éluder la réflexion morale. Si l'histoire de la nouvelle a longtemps été conçue comme une progressive crise de l'exemplarité, où l'on passerait de récits moralisés à des formes amorales, la grande diversité des récits brefs montre que cette histoire est à revoir.
De Boccace à Madame de Lafayette, de Chaucer à Maria de Zayas, en passant par Marguerite de Navarre, Bandello, Belleforest et d'autres, le sens éthique des nouvelles change au gré des mutations idéologiques, mais aussi selon l'évolution du contexte éditorial, des pratiques d'écriture, des contraintes de la traduction, des exigences de la censure et du goût du public. Se dessine alors une histoire plus fragmentée et plus complexe, qui révèle la grande richesse d'une réflexion éthique dont la nouvelle, et plus largement le récit de fiction, restent un terrain d'expérimentation privilégié.
Comment lire les nouvelles de la première modernité ? Peut-on assigner un sens moral aux recueils de récits brefs ? A la fois proche de la tradition de l'exemplum, mais aussi du fabliau et de la facétie, la nouvelle vient incarner, mais aussi discuter, détourner ou éluder la réflexion morale. Si l'histoire de la nouvelle a longtemps été conçue comme une progressive crise de l'exemplarité, où l'on passerait de récits moralisés à des formes amorales, la grande diversité des récits brefs montre que cette histoire est à revoir.
De Boccace à Madame de Lafayette, de Chaucer à Maria de Zayas, en passant par Marguerite de Navarre, Bandello, Belleforest et d'autres, le sens éthique des nouvelles change au gré des mutations idéologiques, mais aussi selon l'évolution du contexte éditorial, des pratiques d'écriture, des contraintes de la traduction, des exigences de la censure et du goût du public. Se dessine alors une histoire plus fragmentée et plus complexe, qui révèle la grande richesse d'une réflexion éthique dont la nouvelle, et plus largement le récit de fiction, restent un terrain d'expérimentation privilégié.