Ethique et esthétique de l'ironie chez José Rodrigues Miguéis

Par : Georges Da Costa
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  • Nombre de pages468
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.46 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-84743-082-0
  • EAN9782847430820
  • Date de parution15/01/2016
  • CollectionLittérature comparée
  • ÉditeurPétra (Editions)

Résumé

L'écrivain José Rodrigues Miguéis (1901-1980) quitte le Portugal de Salazar en 1935 et, malgré quelques tentatives de retour, passe la plus grande partie de sa vie en exil aux Etats-Unis. Si, d'un côté, les préoccupations éthiques du militant politique imprègnent fortement des récits où l'ironie classique et satirique est un instrument privilégié, de l'autre, l'écrivain met régulièrement en scène ses doutes et questionnements usant d'une autre ironie, romantique et/ou moderne.
La fiction migueisienne, régulièrement caractérisée par l'ambiguïté (jeu avec les conventions littéraires, dimension autobiographique prépondérante), affirme à la fois l'adhésion à des valeurs et à une réalité vécue mais aussi la mise à distance amère et lucide de celles-ci. Le paradoxe constitutif de toute ironie - dire simultanément l'adhésion et la mise à distance - est ainsi exacerbé par la présence de ces deux ironies contradictoires qui apparaissent comme les deux faces littéraires d'un même drame identitaire, celui de l'écrivain exilé.
Dans la Préface, le professeur et écrivain Onésimo Almeida souligne la nouveauté et l'originalité de cette étude dans la bibliographie consacrée à José Rodrigues Miguéis, en particulier sa "capacité à délimiter et à analyser rigoureusement et avec lucidité les questions, puis sur elles argumenter dans un style épuré, transparent et attractif ", ce qui en fait "un modèle" à suivre.
L'écrivain José Rodrigues Miguéis (1901-1980) quitte le Portugal de Salazar en 1935 et, malgré quelques tentatives de retour, passe la plus grande partie de sa vie en exil aux Etats-Unis. Si, d'un côté, les préoccupations éthiques du militant politique imprègnent fortement des récits où l'ironie classique et satirique est un instrument privilégié, de l'autre, l'écrivain met régulièrement en scène ses doutes et questionnements usant d'une autre ironie, romantique et/ou moderne.
La fiction migueisienne, régulièrement caractérisée par l'ambiguïté (jeu avec les conventions littéraires, dimension autobiographique prépondérante), affirme à la fois l'adhésion à des valeurs et à une réalité vécue mais aussi la mise à distance amère et lucide de celles-ci. Le paradoxe constitutif de toute ironie - dire simultanément l'adhésion et la mise à distance - est ainsi exacerbé par la présence de ces deux ironies contradictoires qui apparaissent comme les deux faces littéraires d'un même drame identitaire, celui de l'écrivain exilé.
Dans la Préface, le professeur et écrivain Onésimo Almeida souligne la nouveauté et l'originalité de cette étude dans la bibliographie consacrée à José Rodrigues Miguéis, en particulier sa "capacité à délimiter et à analyser rigoureusement et avec lucidité les questions, puis sur elles argumenter dans un style épuré, transparent et attractif ", ce qui en fait "un modèle" à suivre.