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Le narrateur a vingt-deux ans. Il a perdu sa mère, son frère, dans un accident de voiture. L'histoire commence, il vient de perdre son père dans un accident de voiture... Seul désormais, il décide de vendre l'appartement familial et de partir avec ses deux plus proches amis : Laure et Samuel. Direction : Morro Bay, Californie. Morro Bay : une obsession nourrie depuis des années par la chanson de Lloyd Cole.
La Californie : le pays mythique qui a marqué une génération. "Et rester vivant" raconte ce voyage initiatique. Entre fous rires et douleur. Découvertes, rencontres et retours sur le passe. Pour la première fois, Jean-Philippe Blondel se raconte. On retrouve sa douceur; on découvre son incroyable capacité de résistance. Et ce texte, qui fait définitivement le deuil, rend surtout un véritable hommage à la vie.
Blondel fidèle à lui-même
Un voyage aussi instrospectif que géographique.
Des phrases courtes, des formules efficaces parfois lapidaires ou dérangeantes.
Un vécu pesant. Un héritage lourd. Un homme qui rumine sa vie. Une quête personnelle qui s'en remet au futile (chanson, amour de jeunesse) pour échapper à sa gravité.
Un autre Blondel a fait récemment paraître "liens nomades" aux éditions de Midi. Peut-être un lien de parenté entre les deux auteurs. Le style est différent. L'autobiographie moins assumée mais les ressorts très assez analogues.