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Et qu'est-ce que le noir dans ce pays sans lumière, si l'on ne comprend pas qu'il ne nous reste qu'à nous laisser éclairer par les grosses pages solaires de nos grands poètes qui ont bêché à coups de crayon ces sols des bords de fleuves et de l'océan ? Et sur ses toiles, Diane Nina peint ces ténèbres bienheureuses, témoins de la sortie du peuple du limon de la terre du Congo sous la conduite de la jeune peintre et du poète qui tous deux illuminent le pays de la splendeur de leur art.
La lumière du soleil brillera toujours et dissipera les ténèbres. Les couleurs vives des toiles de Diane Nina illumineront aussi la contrée. Le peuple, qui pourtant voit et les couleurs vives des tableaux de la jeune peintre et la lumière du soleil, est devenu aveugle. Tant mieux pour lui. Car si ses yeux s'entêtaient à voir toutes ces choses immondes aux formes visibles et sensibles, il s'éloignerait de la vérité pure développée par le thème des ténèbres dans cet hymne à la nuit.