Et moi, je rirai de votre épouvante

Par : Valéry Molet
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  • Nombre de pages84
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.17 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-37355-560-8
  • EAN9782373555608
  • Date de parution30/03/2021
  • ÉditeurUnicité
  • IllustrateurBaptiste Carluy

Résumé

C'est comme s'il y avait ici des mots sculptés dans la pierre. Les phrases décoffrée s d'un granit rose et noir dégommé par le vent. C'est comme s'il y avait là un cendrier vomissant sur la plage, une femme qui part et ne reviendra pas. Comme s'il y avait ici des parcours, des chemins parsemés de bouse, peut être des synagogues, sans doute des anachorètes de la littérature. Dans littérature, il y a rature.
Comment saurions nous l'ignorer ? Comment pourrions nous ne pas entendre ce silence entre chaque mot, percevoir cet espace entre chaque phrase et ces blancs entre les lignes de l'écriture de l'horizon C'est comme s'il y avait là des mots comme un chemin de pierres décoiffées par le temps, où l'on viendrait trébucher sur les cailloux pointus d'un réel inassouvi. C'est comme s'il y avait i ci des parcours jonchés de " Victor Hugo et les muses " cachés dans les bronzes d'un Auguste Rodin toujours inachevés , à la terrasse de la brasserie des jardins de l'hôtel Byron, un dimanche après midi de novembre après dix huit heures trente, saoul ou bien avant la pluie...
C'est comme s'il y avait ici des mots sculptés dans la pierre. Les phrases décoffrée s d'un granit rose et noir dégommé par le vent. C'est comme s'il y avait là un cendrier vomissant sur la plage, une femme qui part et ne reviendra pas. Comme s'il y avait ici des parcours, des chemins parsemés de bouse, peut être des synagogues, sans doute des anachorètes de la littérature. Dans littérature, il y a rature.
Comment saurions nous l'ignorer ? Comment pourrions nous ne pas entendre ce silence entre chaque mot, percevoir cet espace entre chaque phrase et ces blancs entre les lignes de l'écriture de l'horizon C'est comme s'il y avait là des mots comme un chemin de pierres décoiffées par le temps, où l'on viendrait trébucher sur les cailloux pointus d'un réel inassouvi. C'est comme s'il y avait i ci des parcours jonchés de " Victor Hugo et les muses " cachés dans les bronzes d'un Auguste Rodin toujours inachevés , à la terrasse de la brasserie des jardins de l'hôtel Byron, un dimanche après midi de novembre après dix huit heures trente, saoul ou bien avant la pluie...
Le crématorium inutile
Valéry Molet
E-book
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