Et in Arcadia...

Par : Ugo Schiavi
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  • Nombre de pages118
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.43 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-94-6161-581-7
  • EAN9789461615817
  • Date de parution12/12/2019
  • ÉditeurSnoeck - Gent

Résumé

L'inscription "Et in Arcadia [ego sum]" ("Moi, la mort, je vis aussi en Arcadie") que des bergers de la mythique cité trouvent sur un tombeau dans les Bucoliques de Virgile leur rappelle que, même dans un pays idéal, nul n'échappe au destin des mortels. Ce sujet, qui a souvent inspiré les artistes, renvoie à une autre réalité : même dans un musée dont le devoir est de conserver les oeuvres inscrites à l'inventaire et de les transmettre aux générations futures, nul tableau ou sculpture n'échappent aux aléas du temps.
Cette part d'ombre des institutions, cachée dans le secret des réserves, est commune à l'ensemble des musées de Franceetd'ailleurs, soumistoutaulongduxxe siècleauxsecoussesdel'histoire autant que de l'Histoire du goût. Alors que le MBA d'Orléans commence un chantier d'évaluation et de restauration de ses sculptures du xixe siècle, le public a été invité à découvrir cet envers des collections qui pose la question de l'état esthétique acceptable d'une oeuvre, témoignage à la fois de la pensée de son auteur et de l'histoire matérielle de l'objet.
L'inscription "Et in Arcadia [ego sum]" ("Moi, la mort, je vis aussi en Arcadie") que des bergers de la mythique cité trouvent sur un tombeau dans les Bucoliques de Virgile leur rappelle que, même dans un pays idéal, nul n'échappe au destin des mortels. Ce sujet, qui a souvent inspiré les artistes, renvoie à une autre réalité : même dans un musée dont le devoir est de conserver les oeuvres inscrites à l'inventaire et de les transmettre aux générations futures, nul tableau ou sculpture n'échappent aux aléas du temps.
Cette part d'ombre des institutions, cachée dans le secret des réserves, est commune à l'ensemble des musées de Franceetd'ailleurs, soumistoutaulongduxxe siècleauxsecoussesdel'histoire autant que de l'Histoire du goût. Alors que le MBA d'Orléans commence un chantier d'évaluation et de restauration de ses sculptures du xixe siècle, le public a été invité à découvrir cet envers des collections qui pose la question de l'état esthétique acceptable d'une oeuvre, témoignage à la fois de la pensée de son auteur et de l'histoire matérielle de l'objet.